La Fédération française de rugby a pris une initiative assez originale en planifiant un « entraînement commun » entre le XV de France et l’équipe nationale de Roumanie.
Cette session, programmée pour le 22 juin 2024 au Centre National de Rugby à Marcoussis, présente une opportunité pour les deux équipes de se préparer efficacement pour leurs tournées respectives : la France en Argentine et la Roumanie en Amérique du Nord.
Un remplacement astucieux
Ce choix vient en remplacement d’un match entre une équipe de France Développement et un XV mondial, annulé en raison de problèmes d’organisation. La nécessité de maintenir une préparation de haut niveau a mené la FFR à cette décision, qui selon Jean-Marc Lhermet, Vice-Président de la FFR délégué au Haut-Niveau et Officiels de match, va au-delà de la pratique sportive. Il y voit « une opportunité précieuse de renouer des liens avec la Fédération Roumaine ».
La Roumanie à Marcoussis : plus qu’un entraînement
Les « Chênes » de David Grard poseront leurs valises à Marcoussis du 21 au 23 juin, proposant aux spectateurs un spectacle sportif ouvert au grand public. Cette rencontre sur le terrain entre deux nations du rugby traduit également une volonté de solidarité et de soutien mutuel dans le rugby international, un geste considéré comme essentiel pour le développement des rapports internationaux dans ce sport.
Anticiper les défis de la tournée
L’entrainement commun est un exercice rare en rugby, marque d’une préparation moderne et pragmatique. Face à des adversaires tels que l’Argentine, reconnus pour leur engagement physique et leur stratégie en constante évolution, ces sessions collectives forment un cadre idéal pour tester des combinaisons, peaufiner la cohésion d’équipe et ajuster la condition physique des joueurs.
Ouvrir au public, une stratégie gagnante ?
L’ouverture de cet entraînement au public est une stratégie qui vise à renforcer le lien entre les fans et l’équipe nationale. En permettant aux supporters de s’immerger dans l’intensité d’une préparation internationale, la FFR semble parier sur un engouement populaire susceptible de soutenir le moral des troupes avant d’affronter les défis à venir.
La chute de cet événement peut se résumer à une volonté de la FFR non seulement de garantir la meilleure préparation possible pour le XV de France, mais aussi de cimenter les amitiés internationales à travers le rugby. Un investissement humain et sportif qui, espérons-le, portera ses fruits sur le terrain.
Photo : Icon Sport