Dans un geste aussi audacieux que définitif, Damian Willemse, l’arrière des Springboks, a gravé sur sa peau le symbole de ses victoires mondiales – non pas sur un biceps, mais sur un terrain bien plus insolite: ses fesses!
Quand l’euphorie du triomphe se mue en art corporel, Damian Willemse pousse le bouchon un peu plus loin.
Un tatouage pour l’histoire
Imaginez la scène: les Springboks, auréolés de leur récente victoire en Coupe du Monde, défilent dans les rues de Johannesburg. Parmi eux, Damian Willemse, dont le sourire trahit une récente escapade chez le tatoueur. Ce n’est pas un simple dessin qu’il arbore, mais le trophée Webb-Ellis, encré non sans une pointe d’humour et de douleur sur sa fesse gauche. Un choix de localisation qui ne manque pas de piquant!
Des célébrations qui marquent
Les festivités post-Coupe du Monde sont connues pour leurs excès et leurs anecdotes croustillantes. Eben Etzebeth, par exemple, a opté pour une coupe de cheveux audacieuse. Mais les cheveux repoussent, tandis qu’un tatouage… c’est une tout autre affaire. Willemse, lui, a choisi l’encre et la peau pour immortaliser les années dorées des Boks: 2019 et 2023.
Un doublé gravé dans la peau
Ce n’est pas un, mais deux titres mondiaux que le jeune arrière a contribué à remporter. En 2019, il était le jeune espoir, et en 2023, un pilier incontestable de l’équipe. Ce tatouage, aussi insolite soit-il, est le témoignage indélébile d’une carrière déjà riche et d’un avenir prometteur.
Alors que Willemse devra sans doute recourir à quelques contorsions ou à un miroir pour admirer son œuvre, une chose est sûre: son exploit est désormais gravé dans la chair, aussi éternel que les souvenirs qu’il évoque.
Dans le monde du rugby, où chaque cicatrice raconte une histoire, le tatouage de Willemse ajoute une touche d’originalité à la légende des Springboks. C’est une célébration de la victoire qui ne manquera pas de faire sourire, ou de faire hausser les sourcils, à chaque fois qu’il sera dévoilé. Après tout, n’est-ce pas là l’essence même du sport, où chaque triomphe laisse une marque indélébile, qu’elle soit sur le cœur, la mémoire ou, dans le cas de Willemse, un peu plus bas sur l’échelle anatomique?
Photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport