À Toulon, un adieu s’annonce particulièrement émouvant pour Waisea Nayacalevu, joueur fidjien de premier plan marquant le Top 14 par son engagement et son talent.
Une blessure à l’épaule prive l’athlète d’une fin de saison qu’il espérait forcément plus rayonnante, et son départ pour le club de Sale en Angleterre s’inscrit dans une période délicate pour le RCT qui doit composer avec une vague de forfaits avant la rencontre décisive avec le Stade Toulousain.
Une absence lourde de conséquences pour le club
L’affrontement contre Toulouse promettait d’être un moment charnière pour le Rugby Club Toulonnais, mais la série des forfaits vient compliquer la donne. Comme le souligne le Midi Olympique, des joueurs clés tels qu’Anthony Etrillard et Facundo Isa sont contraints à l’inactivité, affectant significativement le potentiel de l’équipe.
Nayacalevu, avec son expérience et sa combativité, aurait été une pièce maîtresse dans ce choc sportif.
Selon le Lerugbynistère, Waisea Nayacalevu s’est distingué comme un guerrier sur le pré,
« vivant une fin de saison amère, éloigné des terrains en raison d’une blessure sérieuse ».
Waisea Nayacalevu
Sa présence manquera, tout comme son « esprit de combat et son dévouement inébranlable », qui selon un des commentateurs du site, s’impose comme une vraie perte pour le RCT.
Alors que Toulon retrouvera néanmoins Ben White et pourra compter sur Paolo Garbisi à l’ouverture, Nayacalevu veillera depuis les gradins, son avenir désormais tourné vers de nouveaux horizons anglais.
Cette transition marque pour le centre une période de réflexion et peut-être de ressourcement, loin de l’intensité des confrontations du Top 14 et des exigences du terrain.
Un duel Toulon-Toulouse sans tous ses acteurs
Côté Toulousain aussi, l’heure est à la gestion d’effectif. Ugo Mola, conscient de la nécessité de fraîcheur dans son groupe, a fait le choix de mettre au repos plusieurs éléments clés, dont Antoine Dupont, actuellement en stage avec France 7 en préparation des Jeux olympiques de Paris 2024.
Cela n’empêche pas le Stade Toulousain de rester une force dominante, même amoindrie, capable « de gagner n’importe où et contre n’importe qui ».
Dans ce contexte de préparation et de stratégie, le Vélodrome s’apprête à accueillir une bataille sportive où chaque équipe, malgré l’absence de certains de ses guerriers de prédilection comme Waisea Nayacalevu, cherchera à asseoir sa supériorité et à se positionner avantageusement pour la suite de la compétition.
Photo: Icon Sport