D. R.
En proie à d’importantes difficultés financières, Périgueux pourrait fusionner avec son voisin Trélissac. Un serpent de mer qui revient une fois de plus à la surface dans la région.
Le CAP (Fédérale 1) a été rétrogradé administrativement en Fédérale 3 par la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG). Mais ses dirigeants ont fait appel de la sanction et souhaitent au moins repartir en Fédérale 2, le niveau où évolue justement Trélissac, dont le co-président, Pierre Laurent, s’est dit ouvert à l’idée d’une fusion au micro de France Bleu Dordogne : « Si on ne passe pas par là à moyen terme, on n’y arrivera pas. Trélissac est au taquet, nous tapons tous les mêmes sponsors. Il faut que les politiques se mettent rapidement autour d’une table. »
Son homologue pétrocorien Édouard Reinhart a répondu à Sud-Ouest qu’il n’y voyait pas non plus d’obstacle majeur : « On a déjà échangé sur ce sujet à plusieurs reprises. J’ouvre les bras en grand. Mettre nos moyens en commun est indispensable si l’on souhaite avoir un club de l’agglomération au sein de l’élite amateur. »