Premier bonus offensif de la saison pour l’USAP et avec la manière, en battant le champion en titre 36 à 13, les catalans ont fait la fierté de leur entraineur mais aussi de milliers de supporters .
En conférence de presse relayée par France bleu , le manager Patrick Arlettaz n’a pas caché son plaisir :
« Au moins aujourd’hui on s’est ressemblé, on a fait des choses qu’on était capables de faire. Notre minimum est d’au moins être à notre meilleur niveau. On n’osait même pas en rêver de ces cinq points contre Toulouse. C’est le visage que j’aime parce que c’est celui que mes joueurs méritent. Je râlais parce que la semaine dernière on n’avait pas donné l’image qu’il fallait.
On a moins d’effectif que les autres équipes mais quand on joue en avançant, ça devient aussi un peu plus facile. Si on veut que ça se passe bien, il faut un engagement maximal. On a montré qu’on savait faire des trucs, on a montré qu’on n’était pas si sons. On n’a pas gagné notre maintien aujourd’hui mais on a montré ce qu’on savait faire. Les joueurs ont montré qu’ils s’étaient trompés la semaine dernière et qu’ils avaient retenu la leçon.
On n’a pas les plus belles qualités de France mais on est assez homogènes. Ce n’est pas un entraîneur qui fait le coaching, c’est le tempérament des joueurs qui rentrent. Oui, Toulouse était diminué et bien sûr que je tempère mais on a quand même fait un exploit car l’équipe du jour de Toulouse je la veux bien à l’année. On a joué deux crans au-dessus de ce qu’on vaut. On a de bons joueurs qui ont envie de montré qu’ils existent.
Il nous faut tout à nous et bien sûr que le retour du public a joué un rôle. Il nous a poussés à nous ressembler. Ce début de match on ne pouvait pas l’imaginer comme ça. Dans la semaine, on se disait juste que pourquoi pas on pourrait gagner. Le public est là pour rappeler aux joueurs qu’ils sont là pour les aider à se battre. Même s’il y avait eu défaite, j’aurais été fier des joueurs, sincèrement car j’ai reconnu mon équipe.«
Un très beau match mais aussi un très bon coup pour l’USAP dans sa lutte pour le maintien.