Depuis des années, le concept d’une Coupe du monde des clubs de rugby alimente les discussions au sein des instances dirigeantes du sport. World Rugby, l’organisme international du rugby, a officiellement acté la création de cette nouvelle compétition internationale qui devrait avoir lieu pour la première fois en juin 2028, provoquant une onde de choc dans le monde du ballon ovale.
C’est le moment de tout savoir sur ce rendez-vous qui promet de révolutionner le rugby mondial.
L’officialisation d’une compétition attendue
Le projet ambitieux de cette Coupe avait été évoqué maintes fois, souvent avec scepticisme, mais la décision a finalement été prise.
Les clubs, les ligues et les instances se sont entendus pour modifier leur calendrier afin d’intégrer cette nouvelle compétition. L’événement aura lieu tous les quatre ans et verra s’affronter 16 équipes : 8 équipes issues de la Champions Cup, 6 du Super Rugby, et 2 probables représentants de la Japan’s Rugby League One.
Les détails du format et des qualifications
Le tournoi s’articulera sur une formule à élimination directe, une structure qui n’est pas sans rappeler celle de la Coupe du monde classique.
Il est à noter que les qualifiés de la Champions Cup seront sélectionnés sur la base de leur performance en phase de poules, sans quota spécifique par nation, ce qui garantit une compétition de haut calibre basée sur le mérite sportif.
Une telle disposition modifie drastiquement le paysage du rugby européen, en particulier avec l’absence de phase finale de la Champions Cup une année sur quatre. Comme l’indique « Le Figaro », les clubs qui auraient dû participer aux phases finales de ce tournoi européen seront reversés dans la Challenge Cup à la place.
Un défi logistique pour les ligues domestiques
Ce chamboulement survient alors que les joueurs et les clubs font déjà face à un calendrier chargé. Adapter les programmes exigera des sacrifices et restructurations, particulièrement avec l’avancement des phases finales du Top 14 au mois de mai lors des années concernées.
L’alternance entre l’hémisphère nord et sud pour l’organisation de l’événement est un autre aspect qui a été souligné. La première édition se tiendra dans l’hémisphère nord, avec suivant la logique, la seconde édition quatre ans plus tard dans l’hémisphère sud.
Des réactions mitigées
Les implications de cette Coupe sur les programmes existants suscitent déjà des avis partagés. Des internautes ont exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis de la santé des joueurs qui sont déjà soumis à un enchaînement intense de matchs. D’autres voient dans cette nouvelle compétition une source de revenus bienvenue et une vitrine exceptionnelle pour le rugby mondial.
Une compétition qui promet de l’enjeu et de la passion
Sur le papier, l’idée d’un affrontement entre les mastodontes tels que Toulouse, Leinster, La Rochelle, et d’autres clubs légendaires de l’hémisphère sud comme les Blues ou les Crusaders, a de quoi faire saliver les amateurs de rugby.
Reste désormais à voir comment la première édition de la Coupe du monde des clubs de rugby façonnera l’avenir du sport et satisfera tant les attentes des fans que le bien-être des joueurs.
Photo: Icon Sport