Le rugby français est en deuil. Mehdi Narjissi, un jeune espoir de 17 ans, membre de l’équipe de France des moins de 18 ans et du Stade Toulousain, a tragiquement disparu en Afrique du Sud le 7 août dernier. Emporté par une vague à la plage du cap de Bonne-Espérance lors d’une tournée estivale, l’espoir de retrouver jeune joueur est aujourd’hui mince.
Dans ces circonstances sombres, la Fédération Française de Rugby (FFR) en accord avec la famille de Mehdi, a décidé de rendre hommage à ce talent prometteur de l’ovalie.
Un recueillement national et un moment d’union
La FFR a annoncé qu’à la veille de la reprise des compétitions nationales, une minute d’applaudissements sera observée en l’honneur de Mehdi Narjissi sur tous les terrains de France.
Ce geste symbolique aura lieu lors des premières rencontres de chaque catégorie pour la saison 2024/2025, soulignant ainsi l’unité et la solidarité du monde du rugby français.
Le rugby pleure un de ses espoirs
La disparition de Mehdi a bouleversé le rugby au-delà des frontières avec une enquête toujours en cours par la police sud-africaine et une enquête interne supervisée par Jean-Marc Béderède, directeur technique national adjoint de la FFR.
Il est rare que les terrains de rugby s’unissent dans un silence aussi poignant, habituellement remplis des chants et des cris de passion des supporters.
Ce moment de recueillement en début de saison offrira une occasion de saluer la mémoire de Mehdi, mais également de réfléchir sur la fragilité de la vie et la solidarité indéfectible qui anime la communauté rugby.
La saison reprendra, mais le souvenir reste
Alors que le Pro D2 reprend fin août et le Top 14 au début septembre, ce début de saison sera marqué par cet hommage à un jeune homme qui incarnait l’avenir de ce sport qui nous unit tous.
Ces applaudissements ne seront pas juste pour Mehdi, mais pour tous ceux que le rugby a perdu trop tôt. C’est dans ces moments-là que l’on mesure toute la force et l’humanité du monde du rugby, capable de s’arrêter et d’honorer l’un des siens avec la dignité et le respect qui s’impose.
Photo: Instagram @medhinjs