Dans le cadre étincelant du Stade de France, les Black Ferns de la Nouvelle-Zélande ont brillamment défendu leur titre olympique en rugby à 7 féminin.
Leur victoire en finale face au Canada (19-12) met en lumière leur remarquable maîtrise tout en affirmant une suprématie continue dans ce sport.
Un match âprement disputé
La finale du 30 juillet 2024 a vu les Néo-Zélandaises affronter un Canada déterminé après avoir éliminé les Françaises en quarts.
L’attaque Kiwi a débuté avec ferveur, Risi Pouri-Lane concrétisant leur domination dès la 2ème minute. Cependant, réduites à six suite à un carton jaune de Woodman-Wickliffe, légende de la discipline, les Black Ferns ont vu les Canadiennes égaliser grâce à Chloe Daniels.
Réaction et supériorité néo-zélandaise
Devant à la pause, le Canada n’a pas su tenir face à la réponse énergique des championnes olympiques. Les appuis de Michaela Blyde ont permis un slalom renversant jusqu’à l’en-but, replaçant la Nouvelle-Zélande en tête.
La gestion intelligente du jeu par Sarah Hirini et le soutien de ses coéquipières ont assuré cette avance, concluant la finale sur une note de maîtrise collective.
Les États-Unis surprennent et s’emparent du bronze
Juste avant l’apothéose dorée néo-zélandaise, les États-Unis, dans un renversement spectaculaire, ont arraché le bronze à l’Australie, favorite du tournoi.
Le sprint époustouflant d’Alex Sedrick, débutant dans ses cinq mètres et concluant aux antipodes du terrain, a gravé l’histoire de l’équipe américaine dans le marbre des Jeux Olympiques.
Trois doubles championnes
À souligner, trois joueuses exceptionnelles – Sarah Hirini, Stacey Waaka et Portia Woodman-Wickliffe – ont réalisé un double historique en remportant coup sur coup la dernière Coupe du monde à quinze en 2022 et les JO à sept cet été.
Une performance soulignant l’excellence et la polyvalence du rugby féminin néo-zélandais.
En somme, cette finale olympique a été le théâtre de moments de rugby à la fois haletants et inspirants, prouvant une fois de plus que le sport peut toujours nous étonner, nous émouvoir et surtout, nous unir dans un élan de passion partagée.