D.R.
Le pilier samoan du Stade toulousain, Census Johnston, a été appelé pour le Mondial début septembre par sa sélection pour remplacer Logovi’i Mulipola, blessé.
Au printemps, Census Johnston (34 ans, 51 sélections) avait annoncé sa retraite internationale et dans le même temps, il avait prolongé avec le club Rouge et Noir jusqu’en 2018. Il ne devait pas faire cette coupe du monde. Dans le journal L’équipe, on apprend que les questions au sujet du pilier agacent l’entraîneur des Samoa, Alama Ieremia : « Nous avions un blessé, Census le remplace. Je suis désolé pour Toulouse mais on avait besoin de lui. » L’ancien joueur des Saracens avait déjà suscité l’agacement des dirigeants toulousains quand il est parti jouer un match contre les All Blacks cet été. Pour ce Mondial, il a été « libéré » par son club, un peu forcé… Ce départ vers l’Angleterre a pris le staff au dépourvu. « J’ai cru comprendre que Census avait mis un terme à sa carrière internationale a déclaré Fabien Pelous, le manager, dans le quotidien sportif. Le « chef » du Stade relativise car il n’y a pas de Top 14 pendant plus d’un mois… « Comme il était avec nous pour le début du championnat, il ne manquera qu’une journée. C’est un moindre mal explique Pelous. Nous n’avons pas eu le temps de parler avec lui. Il nous a juste annoncé qu’il partait. On verra bien à son retour. » Les Samoans sont toujours en course pour une qualification en quarts de finale et il pourrait revenir plus tard que prévu. « De toute façon explique l’ancien deuxième-ligne des Bleus, on ne refuse pas une sélection pour la coupe du monde. Nous étions obligés de le laisser partir. » En effet, la règle numéro 9, relative à la mise à disposition des internationaux, oblige les clubs à laisser les joueurs à leur sélection. Le club et le joueur devraient s’expliquer à son retour…