Réduit à 14 dès la fin de la première période du match face à Toulouse après l’expulsion de Brian Alainu’uese, Toulon a réalisé un exploit retentissant au Stade Vélodrome en s’imposant sur le fil (20-19).
Dans un contexte où ils auraient pu sombrer, les Toulonnais ont fait preuve d’une résilience et d’une solidarité exemplaires pour venir à bout du Stade Toulousain.
Une victoire au courage
*L’infériorité numérique n’a pas abattu les Varois*. Bien au contraire, réduits à 14 à la suite de l’expulsion d’Alainu’uese pour un plaquage dangereux à la 39e minute, les joueurs du RCT ont redoublé d’intensité.
Si Lucas Tauzin avait ouvert le score pour Toulouse, Leicester Fainga’anuku, « étincelant » selon *Le Figaro*, a rapidement répliqué avec un essai qui annonçait la ténacité toulonnaise.
La force de caractère du RCT
Le néo-zélandais Fainga’anuku a non seulement marqué l’essai de la réponse initiale, mais a aussi doublé la mise au meilleur des moments, alors que Toulon était en infériorité numérique. Melvyn Jaminet, face à son ancien club, a également joué un rôle crucial avec son jeu au pied, inscrivant la moitié des points de son équipe.
Un exploit qui s’inscrit dans la légende
Ce match restera dans les annales, non seulement pour sa dramaturgie mais aussi pour la portée de la victoire toulonnaise. Résister à une équipe comme Toulouse avec un homme en moins pendant toute une mi-temps en dit long sur l’esprit de combativité des hommes de Pierre Mignoni.
Cette performance, « impressionnante de résilience et de combativité », comme l’a souligné *Le Figaro*, permet à Toulon de conforter sa quatrième place au classement du Top 14 et de se rapprocher des phases finales.
Pour Toulouse, par contre, c’est une occasion manquée de rattraper le Stade Français en tête du classement, d’autant plus qu’ils n’ont plus vaincu Toulon à l’extérieur depuis 2016.
Des performances individuelles remarquables
Au-delà de l’exploit collectif, certains joueurs se sont particulièrement distingués. Fainga’anuku, avec ses statistiques impressionnantes, s’est montré déterminant pour le RCT. Charles Ollivon, l’ancien capitaine du XV de France, a également brillé par son abattage en défense et en touche, apportant son leadership dans ce moment crucial. Côté Toulousain, Julien Marchand a été exemplaire malgré la défaite, rendant une copie très solide avec son activité habituelle en percussion et son efficacité en touche.
La victoire du RCT au Stade Vélodrome et les circonstances dans lesquelles elle a été acquise perpétuent la tradition de suspense et d’émotion qui fait la magie du rugby. Toulon a démontré qu’avec du caractère et de la solidarité, même en infériorité numérique, elle pouvait terrasser des géants. En définitive, cet exploit toulonnais montre que c’est bien souvent l’union et l’esprit d’équipe qui forge des victoires historiques.