D.R.
Pour Charles Ollivon, le troisième-ligne du RC Toulon, cette fin de saison promet sûrement beaucoup. L’ancien bayonnais trouve enfin du temps de jeu.
Percutant lors des deux matches contre le Racing 92 avec un essai inscrit à Colombes, le joueur de 23 ans retrouve goût au rugby comme il l’explique sur le site CBL Ovalie (Lire l’article ici). « Ça se passe bien malgré des débuts un peu compliqués loin de la maison. Aujourd’hui, les choses rentrent dans l’ordre, je me sens très bien et je pense que le meilleur est devant moi. » Charles Ollivon revient sur son choix de signer chez le triple champion d’Europe. « Je savais que ça aller être compliqué de partir de chez moi. Donc tant qu’à partir, autant aller à Toulon. J’avais l’opportunité de partir dans différents clubs du Top14, mais celle de Toulon, le plus grand club du monde était la meilleure à mes yeux. Je me suis mis dans la difficulté, dans la merde même, mais je pense que c’est comme ça qu’on avance et c’est ce qui me permettra de franchir un cap. » Il avoue que si Bayonne était resté en Top 14, il aurait continué au Pays basque. Il n’a aucun regret. « Je m’étais engagé en signant pour 2 ans, tout était prévu pour que je reste à Bayonne. Si pour les supporters j’ai abandonné Bayonne, non je n’ai pas eu de proposition du club, le jour où j’ai décidé de partir je n’avais pas de solution à l’Aviron et je ne sais pas ce que j’aurai fait dans tous les cas. Ce qui est sûr, c’est que je n’ai aucun regret. » Maintenant, l’international devra trouver sa place au sein d’une troisième-ligne varoise qui a besoin de sang neuf. Il veut rester pour apprendre aux côtés des Smith, Lobbe ou Vermeulen. « C’est un club à part il y a Toulon et les autres. Même dans les moments compliqués je ne me rends pas compte à quel point j’ai de la chance d’être à côté du meilleur 8, du meilleur 7, du meilleur 6 du monde et ce sont des mecs qui te font avancer avec des petits détails spécifiques qui peuvent t’amener énormément et moi j’en ai besoin. C’est tout bonus pour moi. Je savais que cette saison serait compliqué, car quand j’ai signé au club, Bernard Laporte et Mourad Boudjellal m’avaient clairement dit qu’ils ne s’attendaient pas à ce que l’Aviron descende et qu’ils comptaient sur moi qu’en 2017. Je n’ai aucun problème avec ça car je travaille mes points faibles. »