D.R.
Chaque lundi, Rugby-Transferts vous dévoile ses coups de coeur sur le week-end du monde ovale. Voici donc le Top 5 sur ce week-end du 19 août.
1. Le retour réussi du FC Grenoble
Sept ans après son dernier match à ce niveau, Grenoble n’a pas manqué ses retrouvailles avec l’élite du rugby français. Joueurs et efficaces, les hommes de Fabrice Landreau ont réalisé une excellente opération en allant s’imposer sur la pelouse de Bordeaux-Bègles (28-29), un concurrent direct dans la lutte pour le maintien. C’est également une revanche pour le FCG, qui s’était vu barré le chemin de l’accession par cette même équipe de l’UBB en mai 2011.
2. L’efficacité de Jonny Wilkinson
Malgré l’arrivée de Frédéric Michalak, Jonny Wilkinson souhaite conserver sa place à titulaire à l’ouverture du RCT. Et, au vue de sa prestation samedi soir à Aimé-Giral, Michalak devra faire fort pour déloger l’ancien international anglais. Auteur d’un 100 % au pied et d’un drop dont il a le secret, « Wilko » a tout bonnement inscrit les 21 points de son équipe face à l’USAP. Une prestation majuscule qui permet au club varois de prendre un excellent départ dans ce championnat.
3. Les bons débuts du Biarritz Olympique
La saison dernière, le Biarritz Olympique avait du attendre la 6ème journée pour gagner son premier match, sur la pelouse de l’UBB. Cette année, les troupes de Serge Milhas et Jack Isaac n’ont pas manqué leur entame en battant le promu Montois (35-10). Mieux, grâce à un essai de Benoit Baby inscrit à la dernière minute, le BOPB est la seule équipe à empocher le bonus offensif durant cette première journée et se retrouve donc leader. Une place certes honorifique, mais toujours gratifiante.
4. La solidité clermontoise
Réputé pour son jeu offensif et dynamique, Clermont sait également mettre les barbelés quand il le faut. En fin de rencontre à Bayonne, à 13 contre 15 suite au carton jaune de Ti’i Paulo et à la règle de la carence (Benjamin Kayser s’étant blessé en première période), les Auvergnats ont fait preuve d’une grande solidité défensive pour contenir les assauts basques et tenir un succès à Jean-Dauger qui les fuyait depuis 2006. A n’en pas douter, il faudra encore compter sur les hommes de Vern Cotter cette saison.
5. Le réveil de Porical
On l’avait quitté moribond la saison dernière du côté de Perpignan. Mais samedi à Jean-Bouin, on a retrouvé le Jérôme Porical de 2009, grand artisan du titre de champion de France de l’USAP. Auteur de 22 points au pied (6 pénalités et 2 transformations), prenant ainsi le relais d’un Julien Dupuy pas en réussite, le nouvel arrière du Stade Français a grandement contribué à la victoire des siens face à une équipe héraultaise décevante.