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Top 5 : On a aimé ce week-end

FernandezLobbe2
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D.R

Comme chaque semaine, Rugby-Transferts vous propose son Top 5 du week-end. 

1. Le sacre européen de Toulon
Après trois finales perdues depuis leur retour dans l’élite, les Toulonnais ont enfin décroché ce week-end leur premier sacre européen au terme d’un match indécis jusqu’à la dernière seconde. Alors que tout avait bien commencé pour Clermont avec deux essais inscrits en moins de dix minutes au retour des vestiaires (15 – 6), les joueurs de Vern Cotter n’ont plus réussi à trouver la faille dans une défense rouge et noir agressive et déterminée comme jamais. Dominés au tableau d’affichage, l’abnégation, l’envie et le sang froid étaient les maitres mots de la fin de cette rencontre pour les Varois. Et cela a payé. Après une course endiablée de Delon Armitage jusqu’en terre promise et une transformation parfaite de Wilkinson en coin (64 ème), la malédiction planait de plus en plus sur les têtes des joueurs Clermontois qui ont vu leur rêve européen se briser quelques minutes plus tard. Malgré une fin de match haletante, le président Mourad Boudjellal et son mentor Bernard Laporte ont enfin réussi leur pari : Emmener Toulon sur le toit de l’Europe. Cela faisait 21 ans que les supporters Toulonnais attendaient ce moment. C’est fait. Toulon est Champion d’Europe pour la première fois de son histoire.

2. La performance de Mathieu Bastareaud
Omniprésent en défense lors de cette finale de Hcup face à Clermont, le centre Mathieu Bastareaud, a été l’un des grands artisans de la victoire varoise. Auteur du contre salvateur sur le drop de Skrela dans les ultimes secondes de la partie et de 16 plaquages dont plusieurs dévastateurs, l’international français a complétement muselé la ligne offensive des auvergnats en manque de solutions et d’inspiration. Effondré de joie au coup de sifflet final après la victoire des siens, le Toulonnais a toutefois avoué ne pas vouloir s’arrêter là et souhaiterait même réaliser le doublé Hcup – Top 14 dans les prochaines semaines. Dans tous les cas, le joueur formé à Massy a été à l’image de l’esprit d’équipe formidable qui règne dans sa formation.

3. Le coup de génie de Lobbe (notre photo)
Alors que les Varois peinaient à revenir au score, l’oeil de lynx et la puissance du troisième ligne Juan Martin Fernandez Lobbe a fait la différence. Sur une charge de Sivivatu qui se transformait en zone de ruck, le Puma a surpris les Clermontois en grattant un ballon précieux dans les 40 mètres avant de le transmettre à Delon Armitage qui se chargeait de l’emmener en terre promise quelques secondes plus tard. La physionomie du match a ensuite totalement basculé. Grâce à une précision d’orfèvre dans les récupérations, le Toulonnais a distribué des cartouches uniques à ses coéquipiers tout au long de la partie.

4. La fin de match à la Boudjellal
Alors que son équipe était menée 15-6, Mourad Boudjellal a préféré quitter l’Aviva Stadium. Il est monté dans un taxi pour rejoindre son hôtel. Mais la pénalité de Wilkinson permettant au RCT de revenir à 15-9 a fait changer d’avis le président varois. Il a finalement demandé au chauffeur de taxi de faire des tours du stade en attendant la fin de la rencontre. Et il a écouté la fin du match à la radio. C’est finalement un texto de sa femme qui lui a annoncé la bonne nouvelle. Mourad Boudjellal est donc revenu dans le stade fêter la victoire avec ses joueurs. Pas banal pour ce sacre européen. 

5. La remontée de Brive
La logique a finalement été respectée. C’est Brive, 2e de la phase régulière, qui a décroché son billet pour le Top 14 en battant la Section Paloise en finale de la Pro D2 (30-10). Les Brivites remontent donc un an seulement après leur relégation en Pro D2. Les Corréziens se sont facilement imposés face à des Palois vite dépassés. Brive a notamment inscrit deux essais coup sur coup par Ledevedec (13e) et Caminati (18e). Pau n’a jamais réussi à revenir dans le match malgré un essai de Solofuti peu avant l’heure de jeu. C’est finalement Luafutu qui a enfoncé le clou en fin de match (79e). Le défi sera maintenant de se maintenir. 

Adrien Manavella

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