Une sanction révélatrice
Après plus de trois mois d’attente, Jean-Noël Spitzer, l’entraîneur du Rugby Club Vannes, a été sanctionné de deux semaines de suspension suite à ses déclarations sur l’arbitrage, lors d’un match entre Vannes et Bordeaux-Bègles à La Rabine. Les Bretons étaient en tête à la mi-temps (29-7) mais ont finalement perdu (29-37), ce qui a suscité la frustration du coach.
Des propos controversés
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En conférence de presse, Spitzer a exprimé sa colère, indiquant que son équipe n’était pas traitée équitablement par l’arbitre. « On arbitre le statut des clubs, c’est frustrant, tout ton travail de la semaine peut être balayé par ça. On ressent un sentiment d’iniquité, » a-t-il déclaré. Il a également souligné que les matchs télévisés influencent souvent les décisions arbitrales, ce qui a créé un tollé dans la communauté du rugby.
Une première suspension suivie d’une seconde
Initialement suspendu pour un match, la Fédération Française de Rugby (FFR) a jugé que la sanction était trop légère et a décidé d’ajouter une semaine supplémentaire. Le président du club, Olivier Cloarec, a également pris la parole pour s’excuser, affirmant que les propos de Spitzer avaient été tenus sous le coup de l’émotion après une défaite particulièrement difficile.
Conséquences pour l’équipe
La suspension de Spitzer signifie qu’il manquera le prochain déplacement de son équipe à Lyon, ainsi que la réception de Perpignan. Ce n’est pas la première fois que l’entraîneur est sanctionné, ayant déjà écopé d’une suspension de six semaines en début de saison pour avoir entravé un contrôle antidopage à Biarritz. Cette nouvelle suspension soulève des questions sur la gestion de la pression dans le rugby professionnel.

Bruno Lancelle, né en 1986 à La Seyne-sur-Mer (Var), aujourd’hui Kinésithérapeute, est un ancien joueur de rugby à XV qui évoluait au poste de demi d’ouverture, passé par Toulon, Lyon, Provence Rugby, La Seyne-sur-Mer, US bressane, Lille et Hyères.