La soirée du Racing 92 aurait pu prendre une autre tournure, celle d’une confrontation entachée d’une décision arbitrale controversée.
Romain Taofifenua, deuxième ligne du club francilien, a été au cœur d’une situation litigieuse qui aurait pu lui valoir un second carton jaune, synonyme d’exclusion définitive du match face à Lyon.
Une décision arbitrale qui aurait pu déclencher une polémique, mais finalement, les réactions furent mesurées.
Une décision arbitrale qui fait débat
Fin de match, score de parité (25-25), confrontation disputée, un décor planté qui aurait pu être bouleversé par la sortie du grand gaillard du Racing 92, Romain Taofifenua.
Ce dernier, déjà averti, a été impliqué dans un plaquage haut, susceptible de lui coûter cher. Le verdict de l’arbitre Vivien Praderie ?
Une simple pénalité, décision qui a pu surprendre, voire dérouter, notamment Baptiste Couilloud, le demi de mêlée lyonnais, et bien entendu l’adversaire du soir. La clémence de l’arbitre peut s’expliquer par un degré de danger considéré comme faible et le fait que le plaquage soit déjà en cours.
En sus, Taofifenua aurait fait l’effort de jouer avec les bras, écartant de fait l’hypothèse d’une charge à l’épaule. Bien que la décision puisse paraître clémente, le manager du Lou, Fabien Gengenbacher, a choisi de ne pas accabler l’arbitrage, soulignant la complexité de juger ces actions et l’importance de se focaliser sur les performances de son équipe.
Réactions mesurées malgré l’incident
Ce qu’il faut saisir de cet événement, c’est le refus général de céder à la polémique. Dans un monde du rugby où chaque décision peut être passée au peigne fin et objet de longs débats, les acteurs ont préféré marquer leur respect pour la difficulté de l’arbitrage.
Le manager du Racing 92, Stuart Lancaster, a lui aussi évité de remettre en cause la décision arbitrale, tout en soulignant vaguement que d’autres éléments du jeu auraient pu différemment influencer le résultat final.
Se tenant au-dessus de la mêlée, le Rugby a montré une fois de plus sa capacité à gérer ses passions, à accepter les erreurs, tout comme les décisions difficiles, et à continuer d’avancer, parce que finalement, c’est le jeu qui compte.
Une attitude qui, même en l’absence de polémique, suscite le respect et l’admiration pour la sportivité et le professionnalisme de ses acteurs.
La question reste en suspens : la mansuétude de l’arbitrage dans ce match entre Racing 92 et Lyon, est-elle un précédent qui influencera les futurs faits de jeu ou une exception dictée par le contexte ? Seul le temps, et le sifflet des arbitres à venir, nous le dira.
Photo: Hugo Pfeiffer/Icon Sport