Dans l’ambiance survoltée du stade Aimé-Giral, un vent de controverse a soufflé sur le récent match Top 14 entre Perpignan et Clermont. La commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) a infligé une amende de 25 000 euros à Perpignan pour « troubles causés dans l’enceinte sportive« .
Ce jugement, émanant de la rencontre tumultueuse du 11 mai se traduit par une sanction financière non négligeable pour l’USAP.
Sanction et conséquences pour l’USAP
Il semble que les chants et insultes à l’encontre de l’arbitre Jérémy Rozier ainsi que l’utilisation d’engins pyrotechniques et autres comportements inappropriés du public aient poussé la LNR à révoquer une précédente amende sursitaire de 10 000 euros.
Résultat : un total de 25 000 euros à régler dans les caisses de la Ligue.
La position de Perpignan, à trois points des phases finales, risque de compliquer les ambitions du club sur le terrain. Franck Azéma, le manager de l’USAP, s’est opposé avec fermeté et classe aux agissements répréhensibles qui ont terni la réputation sportive du club lors de cette confrontation.
Une récidive aux conséquences lourdes
Ce n’est pas la première fois que Perpignan est mis à l’index pour de tels désagréments. Ce nouvel épisode met en lumière les enjeux disciplinaires auxquels font face les clubs du Top 14 dans la gestion de leurs supporters, tout en touchant leur portefeuille.
Perpignan n’est pas seul dans cette tourmente disciplinaire. Pour un motif similaire, le club de Biarritz a également été sanctionné, bien que de manière moins sévère, avec une amende de 5 000 euros.
La série noire pourrait se poursuivre pour Perpignan, déjà convoqué le 5 juin pour des incidents survenus lors d’une récente rencontre à Montpellier, soulignant la gravité avec laquelle la LNR prend en compte le comportement des clubs et de leur public.
Le monde du rugby s’interroge : ces amendes dissuaderont-elles les comportements anti-sportifs ? Seul l’avenir le dira, mais l’image d’un sport empreint de respect et de fair-play en dépend.