Dans une démarche proactive pour garantir l’intégrité de son effectif, l’Union Bordeaux-Bègles a pris une décision audacieuse : la mise en œuvre de tests de dépistage de la cocaïne sur une base aléatoire.
Cette annonce, faite après les sombres révélations qui ont éclaboussé le rugby français cet été, semble positionner le club girondin en pionnier de la lutte contre la drogue dans l’ovalie nationale.
L’UBB frappe fort dans la lutte antidrogue
Face à la montée des cas de consommation de drogues festives parmi les joueurs, la direction de l’UBB, sous l’impulsion de son président Laurent Marti, s’attaque au problème de front.
L’annonce de cette initiative intervient dans un contexte où le rugby français est en pleine introspection, conséquence directe des affaires tragiques ayant secoué le sport durant l’intersaison.
Des tests sur tirage au sort pour un impact maximal
Le système envisagé par l’UBB, basé sur le hasard, vise à instaurer une vigilance constante parmi les joueurs.
« Il y a un fléau, on n’en veut pas dans notre sport, donc on fait en sorte que vous soyez plus surveillés. »
Laurent Marti
La réaction de la Fédération Française de Rugby
Avant même cette démarche de l’UBB, la FFR, par la voix de son président Florian Grill, avait pointé du doigt la consommation de cocaïne, jugée « festive » par certains, tout en soulignant son caractère dangereux, voire « mortel ».
La Fédération promet la mise en œuvre d’un « plan d’action » dès octobre, en collaboration avec l’Agence Française de Lutte contre le Dopage, pour éradiquer ce problème.
Une initiative qui pourrait faire école
L’approche proactive de l’UBB pourrait bien inciter d’autres clubs à suivre l’exemple et renforcer ainsi la lutte contre le dopage à une échelle plus large.
L’Union Bordeaux-Bègles, en se positionnant comme un acteur engagé contre les abus de substances illicites, pourrait marquer les esprits et devenir un modèle de prévention dans le milieu du rugby hexagonal.
Photo: Johnny Fidelin/Icon Sport