À la suite d’un incident datant du match contre Biarritz en mars, où le manager de Vannes aurait perturbé le déroulement d’un contrôle anti-dopage, la commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) s’est saisie de l’affaire.
Le verdict est tombé : six semaines de suspension pour Jean-Noël Spitzer avec une amende de 5 000 euros, tandis que le club doit s’acquitter de 10 000 euros d’amende.
Les Faits remontent à mars dernier
Ce vendredi après-midi, les retombées d’un match de la Pro D2 ont été autre chose que sportives. Jean-Noël Spitzer, manager de Vannes, a été sanctionné pour avoir, selon le rapport de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), perturbé le contrôle anti-dopage d’après-match.
Sa conduite, jugée inappropriée, aurait consisté à interdire l’accès aux vestiaires à un contrôleur, brisant ainsi la procédure établie et mettant en péril l’équité sportive.
La réaction de la Ligue
La LNR a dû passer le relais à sa commission de discipline face à cette rupture de la procédure anti-dopage, qualifiée d’inacceptable.
L’AFLD, de son côté, précise que tout comportement nuisible au déroulement des compétitions est passible de sanctions. Ainsi, la décision a été prise : outre la suspension de Spitzer, Vannes écope d’une lourde amende.
Les conséquences pour le RC Vannes
La sanction est un coup dur pour l’équipe bretonne, autant financièrement qu’en termes d’organisation puisque l’absence de leur manager durant une période clé de la saison risque de peser sur leurs performances.
Par ailleurs, les deux parties prenantes ont la possibilité de faire appel devant la Commission d’appel de la FFR, ce qui ajoute une incertitude supplémentaire au dossier.
Un signal fort envoyé dans le rugby
Cette affaire ne concerne pas seulement le RC Vannes et son manager ; elle envoie un message clair sur la rigueur des protocoles anti-dopage dans le rugby français.
La décision prise par la LNR atteste de l’importance accordée à l’intégrité sportive et au respect des règles établies pour préserver l’éthique du jeu.
En conclusion, les répercussions de ce non-respect des procédures sont sévères, mais nécessaires pour maintenir l’esprit sportif et la justice dans le monde du rugby. Reste à voir si cette décision sera contestée et quelles en seront les conséquences à long terme pour le RC Vannes.
Photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport