On pensait que cet infatigable international Samoan , celui que l’on surnomme parfois le « papa » des rouge et noir, ferait une année de plus mais il vient d’annoncer sur son compte instagram la fin de sa carrière.
Iosefa Tekori (38ans dans quelques jours, 37 sélections) arrivait en fin de contrat en juin 2022 et devait quitter Toulouse à l’issue de la saison.
On l’imaginait faire une saison de plus à l’USAP ou a Carcassonne mais il a finalement décidé de raccrocher les crampons.
Iosefa Tekori s’est confié sur son compte Instagram :
« 2007 a changé ma vie l’année de mon arrivée en France et voilà 15 ans plus tard! Je ne quitte pas le rugby. On ne quitte pas une religion. Le rugby est une religion pour moi et c’est comme un cadeau que Dieu m’a donné ; je l’ai souvent dit. Ce sport m’a permis de vivre des émotions uniques : du Siva Tau de mon équipe nationale aux 3 boucliers du championnat de France, aux Barbarians et à la coupe d’Europe, c’est une cascade d’émotions, de camaraderies, d’heures de Rami à jouer dans les bus, de magie pure dans les vestiaires et d’heures de partages incroyables qui ont bouleversé mon existence.
Je ne quitte pas le rugby. C’est impossible. Et je ne quitte pas le Stade Toulousain avec qui j’irai jusqu’au bout de cette saison. La dernière pour moi dans le monde du rugby mais que j’espère encore magique, parce que je vais tout faire pour que l’on soit vainqueurs une nouvelle fois, tous ensemble.
Je ne quitte pas le Rugby. Mais j’ai pris la décision de le vivre autrement à la fin de cette saison. Parce que ma religion du rugby est intacte je souhaite la vivre loin du Temple des Clubs et plus prêt de celui de ma famille dont je suis si fier. Avec ma femme, mes deux fils, mes amis et tous ceux qui sont passionnés par le plus beau sport du monde, le nôtre. Une page va se tourner pour moi à la fin de cette saison, mais une nouvelle vie va s’ouvrir, avec ma famille, pour ma famille, sans crampons ni terrains, mais avec un cœur plein de si belles émotions et plein de super souvenirs.
Mes coéquipiers qui deviennent mes frères
Je vous aime.
Merci beaucoup à vous tous«