Le Stade Toulousain navigue entre inquiétude et soulagement après les récents pépins physiques de deux de ses joueurs-clés, Romain Ntamack et Thomas Ramos.
Lors du match victorieux face à Clermont, l’équipe a fêté le retour d’Antoine Dupont mais a dû faire face à la sortie prématurée de deux figures majeures.
Ntamack, touché au mollet, sera absent trois à quatre semaines, manquant ainsi les confrontations avec Pau, Bayonne et Toulon.
Ramos, quant à lui, a subi un coup à la main. Heureusement pour les « rouge et noir« , l’arrière polyvalent n’a pas été sérieusement touché, mais il a été contraint de prendre quelques jours de repos imposés par le staff, après avoir été omniprésent lors des six premiers matchs de la saison.
Un retour de poids
Mais toute nouvelle n’est pas noire pour le Stade Toulousain, qui voit le retour de Jack Willis. Le troisième ligne anglais, guéri de sa blessure à la cuisse, revient dans l’équipe et pourrait être de la partie pour le déplacement à Pau.
Cependant, plusieurs joueurs restent à l’infirmerie : Alban Placines, Mathis Castro-Ferreira, Nelson Epe, Pierre-Louis Barassi, et on attend toujours le retour de Santiago Chocobares pour décembre.
Les absents se font encore sentir
Pendant ce temps, Blair Kinghorn a représenté le club lors du « media day » de la Champions Cup à Cardiff, signe que le club entretient son image au niveau européen malgré les aléas de son effectif.
Les blessés de longue durée, tels que Nepo Laulala et Cyril Baille, poursuivent leur rééducation, marquant leur absence du terrain par un vide difficile à combler.
L’analyse sportive
Cette situation chez les Toulousains démontre une fois de plus la nécessité d’un effectif large et polyvalent pour gérer une saison en Top 14.
Les blessures font partie du jeu, et l’aptitude d’une équipe à y faire face peut souvent faire la différence entre une campagne fructueuse et une saison en demie-teinte.
Le retour de Jack Willis, guerrier déterminé sur le terrain, est une excellente nouvelle pour l’équipe. Sa présence ajoutera une intensité bienvenue et une certaine hargne dans les rucks, un aspect du jeu où Toulouse excelle particulièrement.
Pour Ramos et Ntamack, leur absence sera sans doute ressentie, mais elle offre l’occasion à d’autres talents de l’effectif de se manifester et de saisir leur chance.
La polyvalence de Ramos, qui peut jouer aussi bien à l’arrière qu’à l’ouverture, ainsi que le leadership de Ntamack en dix, seront des atouts manquants dans les semaines à venir.
Mais c’est dans ces moments que s’affirment les futurs grands noms du rugby. Le Stade Toulousain saura-t-il transformer cet obstacle en opportunité ?
La réponse se dessinera sur la pelouse lors des prochains matches, où l’esprit d’équipe et la profondeur de l’effectif seront mis à rude épreuve.
Photo : Icon Sport