Annoncé en partance pour le Stade Français, le dossier du 3ème ligne Yoan Tanga-Mangene est pour le moment au point mort.
Initialement lié au SUA jusqu’en 2021, le joueur passera professionnel à compter de la saison prochaine. Ce qui signifie qu’il bénéficie actuellement d’un statut espoir et c’est pour cette raison que le transfert bloque. Juridiquement parlant, un contrat « espoir » ne peut pas contenir de clause libératoire. Les 2 parties doivent donc convenir d’un arrangement et selon Midi Olympique, le club lot-et-garonnais serait en droit de demander une indemnité de 150 000€, une somme bien trop élevée pour la direction parisienne.
En cas de départ après le mois de juin 2020 et donc de sa 1ère année en tant que professionnel, un montant de 60 000€ aurait été demandé par les Agenais.
« Nous nous étions engagés à ne pas demander d’indemnités de formation seulement s’il nous quittait à partir de la saison 2020-2021. Dans la mesure où il s’en va plus tôt, les indemnités doivent être versées. Ce sont des choses factuelles, on ne demande rien d’insensé. Si la Riff (réforme des indemnités de formation, N.D.L.R.) était mise en place, la somme monterait à 300 000 ou 400 000 € compte tenu de son nombre de matchs en Top 14, de son profil et de ses sélections avec les Barbarians. On n’ira pas jusque-là mais on ne peut pas le laisser partir pour 60 000 €. » a expliqué Jean-François Fonteneau, le Président du SUA.
Le Docteur Wild va-t-il décidé de mettre la main à la poche pour s’attacher les services du prometteur 3ème ligne?