Dans l’effervescence d’un Top 14 indécis, le Stade Français Paris a arraché son billet pour la demi-finale en s’imposant, non sans frissons, face à Toulon. Laurent Labit, le directeur du rugby au sein du club parisien, a livré ses impressions à chaud après la rencontre, s’exprimant sur les difficultés mais aussi sur l’état d’esprit qui règne au sein de l’équipe.
Laurent Labit était face aux journalistes, l’émotion encore palpable après un match tendu où Paris a su préserver l’essentiel : la victoire. Une rencontre qui, selon ses propos, reflète bien la teneur de cette saison.
« Ce match ressemble à beaucoup d’autres » : la franche analyse de Laurent Labit
Le Stade Français a connu des hauts et des bas durant cette partie, démarrant en force puis s’essoufflant, permettant à Toulon de revenir dangereusement.
« On fait ce qu’il faut en première période, puis nous manquons de maîtrise et de discipline, ce qui remet notre adversaire dans le match. On se fait peur, mais c’est à l’image de notre saison »
Laurent Labit
A-t-il expliqué.
Une force de caractère symbole d’une équipe solidaire
La suite du discours de Laurent Labit évoque une certaine force mentale, l’un des piliers de la réussite de son équipe cette saison.
« On a un groupe avec beaucoup de caractère. Il est très solidaire, en dehors et sur le terrain. »
Laurent Labit
La préparation avant la demi-finale
Après ce succès, le Stade Français aura du repos, puis un programme adapté pour préparer la demi-finale. Laurent Labit a mis en avant la solidarité et le caractère de son groupe comme vecteurs de succès, qualités qu’il compte bien exploiter pour la suite de la compétition.
Cette victoire et cette qualification directe sonnent comme une récompense pour le Stade Français, qui passionne ses fans et capacite les observateurs par sa capacité à surmonter l’adversité.
Ce groupe, qualifié sans devoir passer par la case des barrages, montre que les valeurs de solidarité et de résilience peuvent porter leurs fruits, et ce, même dans la plus grande instabilité. Une belle leçon de sport, d’autant plus que le chemin vers le titre est encore semé d’embûches.
Photo: Hugo Pfeiffer/Icon Sport