D.R.
A l’heure ou tout le Var se questionne pour savoir si le départ de Sonny Bill Williams vers la Nouvelle-Zélande et les All Blacks pertubera l’ascencion du « Ercété », l’ensemble de la France pourrait se poser la question suivante ? N’aurait-il pas été opportun d’avoir un Sonny Bill Williams dans les rangs tricolores au Mondial ?
Il ne restait plus qu’une saison à faire en France pour le massif néo-zélandais, et il aurait été sélectionnable. Juste à temps pour disputer le Mondial, et apporter toute sa classe et son potentiel physique à la ligne d’attaque (et de défense tricolore). On peut se poser la question de savoir si l’ex-treiziste aurait accepté le challenge du XV de France. Cela lui aurait permis de découvrir le niveau international au sein d’une des meilleures formations de la planète, tout en jouissant d’un contrat phénoménal estampillé Boudjellal. La question ne se pose pas actuellement puisque Marc Lièvremont n’envisage pas de sélectionner d’étrangers. Sans doute pour faire front avec la LNR sur la question des quotas JIFF. Mais néanmoins, la France renie son histoire en reniant l’aide des étrangers au travers de son histoire : Pieter De Villiers, Tony Marsh ou Brian Liebenberg sont les exemples les plus récents qu’on peut être étranger, et s’intégrer parfaitement au sein de la sélection française sans que cette fameuse identité nationale ne se sente bafouée.
Alors, à Rugby Transferts, on se pose la question sincèrement : N’aurait-il pas fallu tout faire pour retenir SBW dans l’Hexagone et l’emmener au Mondial. Certes, il n’aurait pas eu de vécu en sélection, mais tout de même : Imaginez un instant une paire Williams-Bastareaud … Pour aller défier le rideau néo-zélandais, et stopper nets les attaques des buldozers du Sud, il n’y aurait pas eu mieux … Dommage