La justice a tranché dans le différend qui opposait Samuel Ezeala à l’ASM Clermont Auvergne. L’ailier de Pau, demandant une indemnité de 680 000 euros pour dommages et intérêts, a été débouté de ses demandes par le conseil de prud’hommes de Clermont-Ferrand.
Le conseil de prud’hommes rend son verdict
Le contrat entre Samuel Ezeala et l’ASM Clermont Auvergne a officiellement pris fin le 30 juin 2023, sans aucune obligation pour la suite selon le conseil de prud’hommes, qui a ainsi débouté l’ancien Clermontois de toutes ses requêtes.
Une décision qui signifie qu’aucune des parties ne recevra de paiement de l’autre, chacune repartant de son côté sans débourser davantage.
La genèse du conflit Ezeala-ASM
Tout commence par une prétendue extension de contrat, mentionnée par Ezeala dans une interview à L’Équipe en avril 2023, affirmation rapidement contrebalancée par Didier Retière de Rugbyrama, niant l’existence d’un accord écrit entre le joueur et le club.
Les propositions de prolongation, incluant ou non un bonus tant discuté, ont finalement été déclinées par Ezeala, avant que Christophe Urios n’offre une alternative que le joueur refuse également.
Un nouveau départ chargé d’ambition
Après avoir quitté Clermont, Samuel Ezeala a retrouvé un second souffle à Pau, où malgré un historique de blessures, il affiche une saison convaincante avec neuf essais en vingt matchs. Sa trajectoire le conduit désormais au Stade français, club finaliste du Top 14, qui intègre Ezeala dans sa politique de renouvellement offensif aux côtés de nouveaux venus prometteurs.
Clermont face à son avenir
L’ASM Clermont Auvergne, tournée vers la nouvelle saison, débutera ses entraînements le 22 juillet, non sans relever le défi de composer avec l’absence de nombreux joueurs sélectionnés en équipe nationale.
Pendant ce temps, Ezeala entame un nouveau chapitre de sa carrière, avec une affaire judiciaire close mais ô combien médiatisée.
Photo : Loic Cousin/Icon Sport