Robert Ménard, maire de Béziers, a partagé ses priorités en matière d’investissement pour sa ville, mettant de côté le passage de la flamme Olympique au profit du soutien au club de l’ASBH. Il y souligne avant tout l’importance des émotions durables qu’apporte le rugby à la communauté locale.
Émotions fortes et soutien communal
Grâce à sa victoire contre Brive, le club de Béziers s’est taillé une place en demi-finale de Pro D2 contre Vannes. Ménard exprime avec passion l’intérêt et les émotions que Béziers, cette ville au passé rugby illustre, porte pour son équipe.
Le maire décrit l’affluence record comme un témoignage de l’engouement retrouvé pour le club, évoquant la présence d’un public familial et de supporters venant des villages avoisinants – signes évidents de l’attachement au club local.
Une décision controversée mais assumée
Dans l’entrevue, Robert Ménard révèle également avoir rejeté l’idée de dépenser 180 000 euros pour l’accueil de la flamme Olympique. Une décision certainement controversée mais assumée, privilégiant l’investissement dans le tissu social et sportif local.
« Rien n’est plus important que les plaisirs qui durent. Dépenser 180 000 euros pour la flamme, je le redis, je préfère les utiliser différemment, »
Robert Ménard
Précise-t-il. Cette réflexion met en lumière l’optique de long terme du maire, mettant de l’avant les retombées positives auprès des citoyens et de la jeunesse biterroise.
Fruit d’un soutien inébranlable
Le soutien constant de la collectivité envers l’équipe de l’ASBH a porté ses fruits, comme le souligne Ménard. La patience et la confiance accordées au staff et aux joueurs ont engendré un succès qui réjouit le cœur des Biterrois.
Il apparaît donc que pour le maire, la véritable flamme à entretenir est celle de l’enthousiasme et de la fierté locale rattachée à l’ASBH, symbolisant bien plus que le spectacle éphémère du passage de la flamme Olympique.
Cet entretien reflète les valeurs et les choix d’une administration communale clairement alignés avec les sentiments et les attentes des habitants de Béziers, et marque ainsi une préférence pour l’impact durable des actions sportives locales sur la flamboyance d’un événement international certes prestigieux, mais de courte durée. Un bel exemple de gestion locale valorisant avant tout les traditions et la passion du rugby.
Photo: Alexandre Dimou/Alexpress/Icon Sport