L’équipe nationale de rugby de Géorgie, pas totalement satisfaite de ses performances lors de la dernière Coupe du monde, se renforce en accueillant deux anciennes gloires du ballon ovale au sein de son staff technique.
En effet, Richard Cockerill, à la tête des Lelos depuis peu, semble déterminé à construire une équipe capable de rivaliser avec les meilleures nations du monde.
Un renforcement tactique stratégique
Après un parcours mitigé en Coupe du monde où la Géorgie n’a enregistré aucune victoire, Cockerill, ancien sélectionneur de la Géorgie, a vite compris la nécessité de s’entourer d’experts pour hisser le niveau de jeu de son effectif.
Et les résultats ne se sont pas fait attendre : six victoires en huit rencontres et un sacre récent lors du Rugby Europe Championship, plus connu sous le nom de Tournoi des 6 Nations B.
La progression est sensible et se mesure également par des prestations honorables face à des équipes de calibre international comme l’Australie et le Japon.
De l’expérience à revendre
Julien Salvi, l’Australien ancien joueur de Premiership et manager adjoint chez Exeter puis Benneton, prendra en charge le système défensif de la sélection.
Quant à Dan Baugh, international canadien à la carrière exceptionnellement longue et ancien préparateur physique des Dragons, il apportera son expertise en matière de conditionnement physique à une équipe qui a soif d’évoluer et de s’affirmer sur la scène internationale.
La Fédération géorgienne de rugby ne cache pas ses ambitions : intégrer le Tournoi des 6 Nations. Et pour atteindre un tel objectif, rien n’est laissé au hasard. Cockerill et son équipe s’appliquent à adopter une approche méticuleuse et stratégique en termes de préparation et de développement des compétences.
Un futur prometteur ?
Avec ces deux recrues de choix, la Géorgie affiche clairement son désir de compétitivité. Le travail défensif mené par Salvi et la préparation athlétique orchestrée par Baugh sont censés apporter une valeur ajoutée significative à une équipe qui en a déjà montré de belles promesses.
S’il est encore trop tôt pour juger de l’impact réel de ces nominations sur les performances futures des Lelos, une chose est certaine : la Géorgie rugby entend bien se placer sur l’échiquier international et pourquoi pas, troubler l’ordre établi dans le monde du rugby.
Photo: Loic Cousin/Icon Sport