Libérés pour rentrer en France ce mardi 3 septembre, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont effectué une progression significative dans l’affaire de « viol aggravé » dont ils sont accusés.
Retenue en Argentine pendant presque deux mois, la réaction de la Fédération Française de Rugby (FFR) ne s’est pas fait attendre suite à cette évolution.
Une nouvelle étape dans l’affaire
Les deux internationaux français ont eu une dernière audition devant la juge Eleonora Arenas, qui a confirmé la fin de leur liberté conditionnelle, leur permettant ainsi de prendre un vol en direction de Paris.
Malgré cette avancée, l’enquête concernant les accusations de « viol aggravé » portées par une femme de 39 ans à Mendoza continue son cours.
La réaction de la FFR
La FFR a accompagné les joueurs tout au long de cet épisode douloureux, notamment pour leur logement en Argentine.
À travers un communiqué, la fédération se dit satisfaite de la décision de la justice argentine autorisant Jegou et Auradou à retrouver leur entourage et leurs clubs respectifs en France.
La FFR rappelle son écoute de la plaignante et la présomption d’innocence des deux joueurs, qui clament leur innocence depuis le début de l’affaire, et fait confiance à la justice argentine. La fédération souligne cet événement comme une « nouvelle avance vers la vérité judiciaire des faits« , promettant de continuer à soutenir les joueurs et de ne pas commenter davantage la procédure en cours.
Ainsi, bien que cette situation pèse sur la carrière et la vie personnelle de Jegou et Auradou, la FFR reste engagée auprès de ses joueurs, en collaboration étroite avec les clubs de Pau et de La Rochelle, à travers les épreuves légalement et émotionnellement complexes.
La communauté rugbystique, tout en respectant le travail de la justice, attendra les développements futurs avec une attention particulière.