En plein cœur du printemps rugby, à l’heure où les Coupes se jouent et les stades vibrent, Didier Lacroix, président emblématique du Stade Toulousain, a fixé le cap sur l’avenir lors d’une conférence de presse le 26 avril 2024.
Si le présent du club brille de mille feux avec une demi-finale européenne et un Top 14 où chaque match à domicile affiche complet, le futur se dessine autour d’un projet d’envergure : la rénovation du stade Ernest-Wallon, espéré pour 2028.
Un engouement qui appelle à plus grand
Toulouse, ville de rugby par excellence, ne cesse de repousser les limites de la ferveur populaire. Lacroix révèle une billetterie en effervescence, avec des records de connexions pour les phases finales des coupes européennes, affirmant la position du Stade Toulousain comme dernier bastion français dans la compétition.
L’annonce fait écho à l’atmosphère électrisante qui prendra assurément place lors de la demi-finale contre les Harlequins.
« Nous sommes très fiers d’être le dernier club français toujours en lice »
Didier Lacroix
Confie-t-il sur [Rugbyrama].
L’avenir est à la réflexion… et à la passion
Le Stade Ernest-Wallon, aujourd’hui âme du club, pourrait bientôt connaître une renaissance. Lacroix partage sa vision d’une modernisation respectueuse des alentours, qui dépendra intrinsèquement de l’arrivée du métro pour garantir une meilleure accessibilité.
Il envisage un stade de 25 000 personnes, « plus ou moins dix pourcents« , qui resterait un lieu de vie intensément connecté au quartier. L’option du naming est sur la table, une décision qui reviendra aux propriétaires de l’enceinte.
« Il s’agit d’un vrai pôle sportif mais aussi sport et santé, avec une vie de quartier autour »
Didier Lacroix
Explique-t-il dans l’article publié sur [L’Équipe].
Un stade à l’image des ambitions toulousaines
Outre les enjeux sportifs immédiats, le Stade Toulousain prépare ses arrières avec l’ouverture prochaine d’une campagne d’abonnement pour la saison 2024-2025, soulignant l’importance pour les fans de ne pas manquer les phases finales.
À côté du rugby, Ernest-Wallon prévoit de s’animer avec d’autres événements sportifs tels que la phase finale d’Élite 1 féminine ou les finales de Pro D2 en juin, démontrant la polyvalence de l’espace envisagé par le club.
Entre tradition et innovation, le Stade Toulousain échafaude son futur
Cette ambition n’est pas sans rappeler les grands travaux qui façonnent le paysage sportif. À l’image de clubs célèbres qui ont su évoluer avec leurs bases solides tout en modernisant leurs installations, le Stade Toulousain semble bien décidé à bâtir les fondations de son avenir.
Avec un tel projet, Didier Lacroix et son équipe montrent leur souhait de conjuguer performances sportives et cadre de vie. La réflexion en cours, à la croisée du stratégique et du juridico-administratif, ouvre la voie à une ère nouvelle pour le rugby toulousain.
Photo : Icon sport