Après six saisons à défendre les couleurs de Bayonne, l’aventure de Rémy Baget dans ce club est arrivée à un terme plutôt inattendu. Si le talent de l’ailier n’est point à prouver, la décision du club dirigé par Philippe Tayeb de ne pas renouveler son contrat reste un sujet brûlant.
Les dessous d’une séparation controversée
Durant une saison marquée par des hauts et des bas, Baget a gardé son professionnalisme intact malgré une ambiance amère côté coulisses. Le joueur révèle l’existence d’une double communication entre ce que lui promettait le staff et la décision ubuesque prise par le président Tayeb de mettre fin à la collaboration.
Une contradiction que le joueur n’a pas digérée, estimant qu’il y avait eu un conflit internalisé provoqué par cette bifurcation.
L’histoire semble se répéter à Bayonne, où d’autres joueurs avant lui ont exprimé leur mécontentement sur la gestion de leur prolongation de contrat.
Baget voit un tournant après la proposition d’une prolongation qui lui avait été formulée, mais jugée inadéquate, lui laissant entrevoir que sa proximité avec l’ex-entraîneur Éric Artiguste, en disgrâce auprès du président, aurait influé sur son devenir au sein du club.
Un départ sous le signe du regret
Ce qui marque au fer rouge le joueur est l’impossibilité d’atteindre son objectif de passer la barre des 100 matchs sous le maillot bayonnais. Un but fortement symbolique pour lui, gâché par cet épilogue tumultueux. Pourtant, malgré l’adversité, Baget s’est juré de garder que l’essentiel en souvenir, adoptant une philosophie où seul le meilleur reste en mémoire.
En rejoignant Castres, Baget ouvre donc un nouveau chapitre de sa carrière, forcément animé par une volonté de prouver ses capacités et, qui sait, d’atteindre de nouveaux sommets que Bayonne lui aura finalement refusé. Une façon de clôturer un chapitre plein d’émotions dans sa vie de sportif.
En conclusion, Baget reste un compétiteur acharné
Le pathos autour de cette fin de contrat avec l’Aviron Bayonnais s’amplifie quand on constate l’investissement sans faille de Baget en dépit des circonstances. Un joueur qui rêvait d’ancrage, qui souhaitait marquer l’histoire de son club, part avec un goût amer mais la tête haute, poussé par l’adversité vers d’autres horizons pleins de défis à relever.
Une chose est sûre, son nom restera gravé dans la mémoire collective, non pas tant pour la manière dont il a été évincé, mais plutôt pour la passion et le dévouement dont il a fait preuve sur le terrain.