Quand une ex-internationale anglaise remet en question l’Olympisme d’Antoine Dupont

Antoine Dupont
Posté par Bruno Ibanez le 4 août 2024

Dans une tribune sans concessions, Catherine Spencer, ex-capitaine de l’équipe de rugby féminin d’Angleterre, s’interroge sur ce qu’elle considère comme une dépréciation du véritable « rêve olympique« .

Au centre de sa cible : Antoine Dupont, la star française du ballon ovale et médaillé olympique.

Les véritables valeurs des JO en jeu

Pour Spencer, qui cumule 63 sélections avec les Red Roses, la participation de sportifs de haut niveau provenant de disciplines non traditionnellement olympiques tend à éclipser les véritables héros de ce rendez-vous planétaire.

Elle s’offusque du fait que des figures médiatisées comme Dupont, n’étant pas des produits des Jeux Olympiques, puissent ternir l’essence même de cette compétition.

Une célébrité parmi de vrais olympiens

Dans son éditorial publié sur Rugby Dump, l’ancienne troisième ligne centre lance une pique directe au joueur de rugby à XV, devenu rugbyman à sept pour l’occasion.

Elle s’insurge contre l’idée que des athlètes déjà consacrés puissent s’insérer dans le moule olympique sans avoir à s’entraîner spécifiquement pour cet événement majeur et sans que cela ne représente un sommet dans leur carrière sportive.

Des critiques qui rejoignent celles de Nelson Monfort

Le point de vue de Spencer trouve écho dans les propos du journaliste sportif Nelson Monfort qui, récemment sur le plateau de l’émission « C dans l’air« , a exprimé des réserves similaires vis-à-vis de la présence de sports hyper-professionnels comme le tennis, le golf ou le football aux Jeux Olympiques.

Pour lui, les JO devraient être réservés aux disciplines dont l’apogée se situe tous les quatre ans lors de cet événement.

L’intégrité des Jeux en question

Catherine Spencer ne mâche pas ses mots et conclut en suggérant que si les Olympiades ne représentent pas la compétition la plus importante pour un sport ou un individu, alors leur participation aux Jeux devrait être remise en question.

Elle craint que des interventions de ce type « dévalorisent » l’esprit olympique et nuisent à l’intérêt porté par le public aux Jeux, prête même à « éteindre sa télévision » en signe de désapprobation.

 

Photo: Icon Sport