Le pactole manqué des Bleus : Pourquoi ils ne toucheront pas la prime tant espérée
Le rêve s’est brisé, les espoirs se sont envolés. Et avec eux, le pactole tant attendu.
Imaginez-vous, à un cheveu de toucher le jackpot, et tout s’effondre en un instant. C’est ce que les Bleus ont vécu.
Éliminés en quart de finale de « leur » Coupe du Monde, les joueurs du XV de France ont non seulement vu s’évaporer leurs espoirs de titre, mais aussi une jolie prime de 200 000 euros.
Le rêve brisé
Dimanche soir, au Stade de France, le coup de sifflet final a sonné comme un glas pour nos Bleus. Favoris, portés par une nation, ils ont chuté face aux champions du monde sud-africains. Une défaite d’autant plus amère qu’elle s’est jouée à un point près (29-28).
La prime évaporée
En août, un accord avait été scellé entre les joueurs, le staff et la direction de la FFR. Une prime de 300 000 euros avait été promise par l’ancienne gouvernance. Mais, comme le vent change de direction, l’accord a été revu à 200 000 euros. Et pour couronner le tout, aucune prime ne serait versée en cas d’élimination avant la finale.
Le manque à gagner
Battus, les joueurs ne toucheront donc pas cette prime tant convoitée. Seules les primes de présence et les indemnités de sélection seront versées. Une somme estimée à 1,1 million d’euros à se partager entre les joueurs.
Les hauts et les bas
Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey, deux ailiers, se retrouvent au sommet de cette pyramide financière, ayant été titularisés quatre fois. À l’opposé, Julien Marchand, blessé dès le match d’ouverture, est celui qui a le moins profité de cette Coupe du Monde.
Alors, oui, l’argent ne fait pas le bonheur. Mais il y contribue. Et pour nos Bleus, cette prime aurait été la cerise sur le gâteau d’une compétition réussie. Mais le sport est ainsi fait, imprévisible et parfois cruel.
Photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport