L’affaire sombre et complexe impliquant les rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou, actuellement derrière les barreaux à Mendoza en Argentine, suscite des inquiétudes croissantes quant à leur sécurité.
Ce dossier douloureux, s’ancre dans la gravité des accusations portées contre eux : un viol présumé commis à l’encontre d’une femme de 39 ans ayant conduit à leur mise en examen.
Une défense inquiète et combative
La voix de la défense, portée par Maître Rafaël Cuneo Libarona, résonne avec force et préoccupation. Dans nos colonnes, l’avocat des deux jeunes hommes de 20 ans partage sa crainte vis-à-vis de possibles représailles au sein de l’établissement carcéral.
Il plaide avec ardeur pour un placement en résidence surveillée, argumentant leur innocence présumée, l’absence de connaissance de l’espagnol des inculpés, et leur manque de moyens pour fuir la justice.
Entre accusations graves et preuves à venir
Les détails du drame dépeint par l’accusation sont navrants, décrivant des actes de brutalité et d’abus. Libarona, cependant, maintient une ligne défensive qui pointe vers un acte sexuel consenti, s’appuyant sur des indices et des images qui pourrait attester de cette version des faits.
L’avocate de la victime, Natacha Romano, offre un portrait diamétralement opposé de l’évènement, se centrant sur le caractère violent et impitoyable de l’acte.
Dans cette affaire où chaque camp campe fermement sur ses positions, il est prévu que de nouvelles preuves et témoignages viendront enrichir l’enquête dans les semaines à venir, offrant probablement de nouvelles perspectives sur cet épisode tragique.
Une affaire loin d’être résolue
Dans un climat de tension, l’affaire Jegou-Auradou tient en haleine aussi bien la communauté juridique qu’une nation de férus du rugby, tous deux en attente de vérité et de justice. Une chose est sure, les révélations à venir apporteront leur lot d’éléments décisifs, en déterminant le futur judiciaire des deux sportifs français.
Photo: Icon Sport