Pierre Bourgarit, un roc s’éclipse : le Stade Rochelais et la France en suspens

Pierre BOURGARIT
Posté par Bruno Ibanez le 18 janvier 2024

L’image est gravée dans les esprits des supporters : Pierre Bourgarit, souffrant, quittant le terrain lors de la victoire rochelaise sur Leicester. Son absence du terrain après cette 48e minute fatidique porte dorénavant un verdict alarmant. Comment le Stade Rochelais peut-il rebondir sans l’un de ses piliers et que signifie cette absence pour le XV de France à l’approche du Tournoi des VI Nations ?

Une opération imminente et des mois d’arrêt

Les larmes de Bourgarit en disaient long sur la gravité de son état. La luxation subie se révèle suffisamment sérieuse pour nécessiter une chirurgie de l’épaule gauche à Paris la semaine prochaine, selon Ronan O’Gara, le manager de La Rochelle. La durée de la convalescence ? Trois mois et demi, au minimum. Quelle ironie pour ce membre du groupe tricolore, absent pour l’annonce de la liste des 34 joueurs mercredi pour le Tournoi des VI Nations, événement pour lequel il était un prétendant sérieux. Comment peut-on envisager le futur sans un tel atout sur le terrain ?

L’impact sur La Rochelle et le XV de France

Son retour est espéré pour mai, en cas de qualification aux phases finales de la Champions Cup et la fin du Top 14. D’ici là, des joueurs comme Quentin Lespiaucq et Silatolu Latu devront assumer le lourd héritage laissé par Bourgarit. Gatan Barlot, le Castrais, est le choix de remplacement pour le XV de France, bénéficiant ici d’une opportunité en or pour briller en son absence. Est-ce un tournant décisif pour la carrière de Barlot ?

Une absence qui soulève des questions

Qui comblera le vide laissé par Bourgarit ? Quel impact sa blessure aura-t-elle sur la performance de l’équipe du Stade Rochelais et du XV de France dans les compétitions à venir ? Comment le plan de jeu de La Rochelle évoluera-t-il sans la présence de ce joueur-phare qu’est Pierre Bourgarit, aussi bien sur le plan technique qu’émotionnel ? Les réponses se dessineront dans les mois à venir, mais une chose est certaine : le rugby français vient de perdre temporairement un de ses joyaux.

 

Photo: Thibaut Bossenie /Icon Sport