Perpignan pourra-t-il remplacer ses cadres?

perpignan 37
Posté par redac le 15 mars 2014
perpignan 37
Crédit photo:

D.R.

L’USAP, qui visait une place dans les six premiers à la fin de la saison s’est raté et devra même batailler pour ne pas descendre. Perpignan, qui n’a pas le budget de Toulon, de Clermont ou de Toulouse doit adapter sa stratégie sur le marché des transferts. 

Il est ainsi difficile de retenir les meilleurs joueurs, courtisés par des clubs aux moyens bien plus importants. Ainsi, deux cadres de l’équipe ne porteront plus les couleurs sang et or la saison prochaine. Le talonneur international Guihlem Guirado a paraphé un contrat de deux saisons avec le RCT tandis que le deuxième ligne Sébastien Vahaamahina, lui aussi international, sera clermontois l’an prochain. Perpignan, qui ne dispose pas d’une grande marge de manœuvre vis-à-vis de la zone rouge, pourra-t-il supporter ses départs dans un championnat si homogène. A première vue, cela semble délicat, tant Guirado et Vahaamahina tiennent un rôle primordial au sein de l’effectif et plus précisément du paquet d’avants. Le premier est vice-capitaine tandis que le second, très prometteur (22 ans seulement), livre de grandes prestations. Cependant, l’USAP pourrait s’en remettre par le biais d’un recrutement, à défaut d’être ronflant, intelligent.

Des résultats qui plombent le recrutement

Et l’USAP avait réussi un joli coup en arrachant Virgile Bruni, en manque de temps de jeu, à Toulon. Mais finalement, le jeune troisième-ligne a fait volte-face et va prolonger au RCT. La faute aux réulstats du club catalan. Mais l’USAP a réussi quelques jolis coups comme la signtaure du pilier d’Oyonnax Antoine Tichit ou l’expérimenté Matadigo, numéro 8 du Racing-Metro. L’an prochain, l’USAP pourra également compter sur les retours de Camille Lopez et Sofiane Guitoune. Sans oublier qu’une ou deux nouvelles recrues pourraient être enregistrées. Mais pour cela, il faudrait assurer le maintien très rapidement ! L’USAP pourra-t-elle remplacer ses cadres ? C’est notre débat. 

Thomas Michel