Quand des mascottes égratignent l’image du rugby français
Dans les allées des stades, derrière les paillettes et l’enthousiasme, une nouvelle épine vient piquer le décorum rugbystique. Nul besoin de scruter le terrain pour y trouver la trace d’un quelconque scandale sportif. Cette fois, c’est dans les boutiques des clubs que le bât blesse. Des peluches – oui, ces douces représentations de nos mascottes adorées – se trouvent au cœur d’une controverse aussi inattendue que sérieuse.
Le gouvernement tire la sonnette d’alarme
« Je reviens de loin »
Mathieu Bastareaud
Pourrait-on paraphraser Mathieu Bastareaud pour évoquer cette situation où des clubs de Top 14 et Pro D2 se retrouvent mis en exergue par une décision gouvernementale sibylline. Loin des batailles sportives, des affrontements de titans sur le pré vert, c’est un sujet singulièrement anodin qui vient frapper l’actualité : des mini-mascottes non conformes aux normes de sécurité.
Midi Olympique nous alerte sur ces éléments menaçants pour nos chérubins, qui ont conduit à une sommation sans appel : l’interdiction de vente. Des pieds trop durs, des pièces détachables pointées du doigt, c’est là le cœur d’une affaire insolite mais non moins capitale. La Rochelle, Clermont, ou encore Bordeaux, tous doivent revoir leur copie, ou plus précisément celle de leurs fabricants.
Les clubs face à une mêlée imprévue
L’esprit sportif se voit confronté à une réglementation implacable qui ne distingue pas le fair-play du risque pour nos enfants. Et bien qu’insolite, cette mesure ne peut être négligée. Au-delà des frontières du rugby, d’autres sphères sportives reçoivent un avertissement similaire. L‘enjeu n’est pas de marquer des essais, mais d’assurer la sécurité.
Et s’il est une touche que les clubs n’avaient pas vue venir, ce sont bien ces failles sur leurs articles de supporters. Un rappel est même prévu : les supporters ayant acquis ces peluches peuvent les renvoyer, promesse d’un remboursement.
D’une mêlée étouffante à l’ouverture propice à la sécurité
Face à cette situation, peut-on espérer une réaction rapide et efficace de la part des clubs en mêlée avec ces contraintes légales ? Une chose est certaine, cette histoire de peluches pourrait bien devenir une anecdote à raconter autant qu’un rappel à l’ordre. Car après tout, en fond de touche, ne cherche-t-on pas tous la même chose – le plaisir du jeu, sain et sûr pour tous ?
Sur la ligne d’avantage, de quel côté penchera la balance ? Sûrement du côté de la prudence et celui de l’exemplarité, imposant une scrum méticuleuse à laquelle chaque club devra maintenant se plier.
Photo : Icon Sport