L’atterrissage d’Owen Farrell en Top 14 n’a pas été des plus discrets. Le demi d’ouverture anglais, riche de ses 112 sélections avec le XV de la Rose, s’est engagé dans un processus d’intégration au Racing 92 chargé d’humilité et d’attention.
L’apprentissage d’une nouvelle culture
Depuis son arrivée, Farrell ne cachait pas son enthousiasme à l’idée de découvrir un nouvel horizon rugbystique.
« J’observe, j’écoute et j’apprends »
Owen Farrell
Confiait-il dans un entretien, soulignant l’intensité et la compétitivité du championnat français.
Ce n’est pas seulement un défi sur le terrain que l’Anglais relève, mais aussi l’expérience d’une nouvelle culture, pour lui et sa famille.
Les premiers pas en France
Les débuts au sein du club francilien ont montré un Farrell investi, prêt à se jeter corps et âme dans la bataille du Top 14.
« Tous les matchs sont de grands matchs »
Owen Farrell
Déclarait-il, mettant en avant la qualité des rencontres et l’ambiance des stades, qui l’a particulièrement marqué.
Une attitude de leader mesurée
Pourtant, conscient des défis à relever, Farrell semble prendre ses marques sans précipitation. Soucieux de respecter le cadre et l’esprit d’équipe, il sait qu’on:
« ne peut pas devenir le patron »
Owen Farrell
Du jour au lendemain. Si le staff attend de lui qu’il joue un rôle de leader, il tempère en disant vouloir d’abord :
« comprendre le club et le rugby français ».
Owen Farrell
Une intégration sur le terrain… et hors du terrain
Côté vie privée, l’intégration semble également réussie, Farrell évoquant une belle expérience pour sa famille.
Cependant, il reconnaît qu’il y a du chemin à faire, notamment en matière de langue, ajoutant une touche d’humour en parlant de son expression française préférée qu’il ne « peut vraiment pas dire ici ».
Des ambitions claires malgré les obstacles
Les ambitions sont là, veut « être meilleurs » et « être en haut du classement« . Mais le chemin est long, parsemé d’obstacles, à commencer par la barrière de la langue et l’adaptation à un style de jeu différent.
Il évoque également la possibilité de jouer avec les Lions britanniques et irlandais, tout en affirmant que ses priorités sont actuellement avec le Racing.
L’acceptation d’un nouveau départ
Finalement, Farrell clôt sur une note positive. L’accueil du public français ne lui fait pas peur, bien au contraire.
L’ancien ennemi sur les terrains internationaux se voit désormais pleinement adopté comme un « Racingman », signe que le rugby sait transcender les rivalités pour privilégier l’esprit de corps.
Une intégration réussie, à la fois sur et hors du terrain, pour ce joueur qui ne manquera pas de marquer le Top 14 de son talent et de sa personnalité.
Photo : Icon Sport