Nouvelle ère au LOU Rugby: Jono Gibbes, l’entraîneur adjoint néo-zélandais, révolutionne la collaboration

Jono Gibbes
Posté par K. D. le 15 août 2024

À la tête de l’équipe du LOU Rugby, Fabien Gengenbacher et Jono Gibbes, figure emblématique passée par Clermont, ouvrent un chapitre inédit dans le management sportif français.

Alors que la saison se prépare sous les meilleurs auspices, avec entraînements acharnés et moral au beau fixe à Gerland, c’est depuis la Nouvelle-Zélande que Jono Gibbes orchestrera une partie de son rôle d’entraîneur adjoint.

Une coordination à distance audacieuse

Ce dispositif singulier, annoncé par Fabien Gengenbacher ce 15 août 2024, fait état d’une organisation peu commune dans le monde du rugby professionnel.

Jono Gibbes, après avoir participé activement à la présaison du LOU, retournera en Nouvelle-Zélande où il continuera son travail d’entraîneur… mais à 19 000 kilomètres de Lyon.

Toutefois, l’engagement est clair : il reviendra physiquement au sein du club pour deux périodes clés de la saison.

Des avantages à cette méthode de travail

Les deux hommes défendent cette nouvelle méthode de travail à bras-le-corps, assurant une collaboration efficace grâce aux outils de communication à distance.

Une approche qui permettra aux Lyonnais de bénéficier de l’expertise de Gibbes tout en conservant une certaine fluidité dans l’organisation.

Réactions et perspectives

Cette annonce surprend et divise les observateurs. Certains y voient une stratégie innovante, adaptée à l’ère du numérique, tandis que d’autres restent sceptiques quant à l’efficience d’un entraînement supervisé à distance.

La grande question réside dans la répercussion de cette organisation sur les résultats du club, qui espère bien améliorer son classement après une onzième place la saison passée.

Vers une nouvelle tendance ou un cas isolé ?

Le pari de Jono Gibbes et du LOU Rugby est osé, mais il pourrait s’inscrire dans un mouvement plus large où la technologie bouleverse les approches traditionnelles du coaching sportif.

Seul le temps permettra de juger si cette stratégie porte ses fruits, mais une chose est certaine : elle a déjà attiré l’attention du monde du rugby français et international.

 

Photo : Icon Sport