D.R.
Titulaire pour la deuxième fois d’affilée avec le RCT, le nouvel ailier varois, Thierry Brana (24 ans), arrivé en toute discrétion à Mayol, fait son trou. Au milieu des Hayman, Sackey, Smith et consors, Brana était loin d’être la recrue la plus attendue sur la Rade, à l’image de Christophe Samson. Certains penseront même que leur signature n’était qu’un moyen de pallier à la mise en place du quota JIFF.
« Je me suis accroché »
Passé par le Stade Français, Auch et Montpellier, Brana a donc attendu sa chance dans les gradins pendant quatre matchs. « Je suis un compétiteur et j’ai envie de jouer. Cela ne m’était jamais arriver de passer quatre matches en tribune expliquait il y a quelques jours l’ailier dans les colonnes de Var Matin. C’est frustrant de ne pas être sur le terrain. Je me suis accroché car, comme Philippe (Saint-André) me l’avait dit, j’aurai ma chance. En attandant, j’ai davantage travaillé mes qualités et mes défauts pour être prêt le jour où on me donnerait l’opportunité de jouer ».
Déjà devant Sackey
Et cette opportunité est venue, à Brive. Elle coïncidait alors avec la mise à l’écart de Paul Sackey, recrue phare qui n’a pas affiché le rendement attendu depuis le début de saison. Et malgré la défaite en Corrèze, Brana (tout comme Samson) a fait parti des Toulonnais les plus en vue. Avec un style guerrier, dans les airs, en défense, en percussion, Brana a séduit par son dévouement. Le genre même qui colle parfaitement avec l’esprit toulonnais. Reconduit samedi face à Agen, il fut très en vue sur son aile droite, toujours dans le même registre. Revenu dans le groupe, Sackey est finalement resté en tribunes. De là à penser que le petit Français a d’ores-et-déjà supplanté l’Anglais, il n’y a qu’un pas…