Il y a peu le magazine britannique Ruck dévoilait les rugbymen les mieux payés du monde.
Cette année, les joueurs de Top 14 prennent beaucoup de place dans le Top 10. Ils n’étaient que trois l’année dernière , désormais ils sont 5 :
1. Handré Pollard (AFS/Montpellier) et Charles Piutau (NZE/Bristol Bears) : 1,19 million d’€
3. Eben Etzebeth (AFS/Toulon) : 1,06 million d’€
4. Finn Russell (ECO/Racing 92) et Cheslin Kolbe (AFS/Toulon) : 1 million d’€
6. Maro Itoje (ANG/Saracens) : 948 240 €
7. Virimi Vakatawa (FRA/Racing 92) et Beauden Barrett (NZE/Suntory Sungoliath) : 924 530 €
9. Michael Hooper (AUS/Toyota Verblitz) et Owen Farrell (ANG/Saracens) : 888 980 €
Ce classement fait écho à la règlementation du « salary cap » mais aussi à l’idée du « marquee player » (joueur payé en marge du « salary cap » dont les émoluments souvent importants ne sont pas comptabilisés dans les masses salariales).
Les masses salariales sont aujourd’hui limitées à 11 millions d’euros et devraient êtres progressivement diminuées pour atteindre, en 2025, les 10 millions d’euros pour la saison.
L’idée du « marquee player » avait été rejetée l’an passé et malgré l’opposition farouche de plusieurs présidents de club (Biarritz, Bordeaux, Brive, Perpignan en tête) , le sujet devrait revenir sur la table dans quelques semaines.
Rugbyrama avait publié les explications d’un agent très influent du milieu qui illustraient bien l’enjeu de ce mécanisme : « Les offres émanant du Japon sont conséquentes, pour ne pas dire énormes. Un joueur touchant 1 million d’euros par saison en France reçoit en réalité 700 000 euros, après impôts. » . Les sportifs de haut niveau n’étant pas imposables au Japon ,le calcul est vite fait.