D.R.
Lors des coupes du monde précédentes, les managers comme les agents de joueurs essayaient de dénicher la perle rare et de rentrer en contact avec les joueurs.
Mais selon un article de Sportsauvergne.fr (Lire l’article) cette époque est révolue. Le système actuel instauré dans le rugby moderne ne permet plus de faire signer des joueurs en Top 14 à l’issu de cet évènement. « Tous les joueurs sont verrouillés des mois à l’avance, à l’image de Dan Carter explique Jérôme Lollo, spécialisé dans les joueurs Français et JIFF. Hormis quelques joueurs de nations mineures, les bons coups ne sont désormais plus possibles. » Une analyse partagée par Damien Dussault : « Les jeunes sont supervisés de plus en plus tôt, tout se passe désormais bien avant la Coupe du monde. » Si deux joueurs géorgiens qui évoluent encore au pays, deux Namibiens, des piliers ou un troisième-ligne japonais et l’ouvreur de l’Uruguay ont profité de la Coupe du monde pour taper dans l’oeil de certains agents, ce mondial a permis à des joueurs en fin de contrat, de faire monter les prix. L’ancien international anglais de Brive Jamie Noon, agent de joueur désormais, estime qu’une Coupe du monde est avant tout et simplement « une excellente vitrine pour les joueurs, elle leur permet de se mettre en évidence ». Damien Dussault ne tire cependant que peu d’enseignements lors d’une telle compétition. « Généralement, tu n’apprends rien de nouveau. Tu peux avoir des bonnes surprises mais ce sont des joueurs qui avaient déjà un bon niveau qui démontrent qu’ils peuvent finalement évoluer au très haut niveau à l’image des prestations de l’Irlandais Iain Henderson ou du Canadien DTH Van der Merwe. »