Dans la nuit de dimanche à lundi, Mohamed Haouas, pilier international de Montpellier et figure marquante de la mêlée héraultaise, a été placé en garde à vue pour conduite en état d’ivresse.
Un taux d’alcool supérieur à 1,8 grammes par litre de sang l’a contraint à subir les foudres de la justice et celles de son club, le Montpellier Hérault Rugby (MHR).
L’événement a suscité une réaction de la part de son club qui, tout en lui adressant une sanction financière sévère, ne semble pas vouloir remettre en question son avenir au sein de l’équipe.
Une série de démêlés judiciaires pour Haouas
Ce n’est pas la première fois que Mohamed Haouas fait face à la justice. Condamné déjà à trois occasions pour des divers délits – cambriolage, violences conjugales et violences aggravées – l’athlète de 30 ans se retrouve une fois de plus dans une position délicate.
Cependant, son avocat, Me Gallix, insiste sur le fait que ces infractions ne sont pas de même nature et ne devraient pas entraîner de révocation du sursis.
Le 4 février prochain, Haouas passera devant le tribunal pour cette récente offensive, mais il est attendu qu’il n’encoure pas de peine de prison pour ces faits.
En sortant de sa garde à vue, le sportif s’est présenté au MHR afin de s’excuser auprès du staff et des joueurs, preuve de son engagement envers son équipe.
Bernard Laporte, directeur du rugby à Montpellier, ainsi que l’entraineur Joan Caudullo, ont pris part à ces discussions, illustrant un soutien significatif du club envers son joueur.
Un soutien maintenu malgré les sanctions
Bien que le pilier doive endurer une mise à pied et une amende dont le montant n’a pas été révélé, l’entité montpelliéraine reste debout derrière son joueur.
L’équipe et Haouas avaient récemment renouvelé leur accord pour un contrat de deux années supplémentaires. Il semblerait que cet incident ne viendra pas ébranler le pacte établi jusqu’en juin 2027.
Une gestion de crise révélatrice de la culture du club
L’affaire Mohamed Haouas révèle la culture d’un club prêt à soutenir ses joueurs dans la difficulté tout en imposant des sanctions pour marquer le coup. Le MHR démontre sa capacité à gérer les crises internes de façon à préserver son environnement tout en se montrant ferme sur les principes de responsabilité et de discipline.
Cette histoire souligne également une problématique récurrente dans le monde du sport : la gestion de la vie privée des sportifs et de ses répercussions sur leur carrière professionnelle. Haouas, malgré ses écarts, semble bénéficier d’une deuxième chance de la part de son club, une décision qui ne manquera pas de faire parler dans les rangs des supporters et des observateurs du rugby.
Vers un nouveau départ pour Haouas ?
Malgré les épreuves, Mohamed Haouas garde la confiance de ses dirigeants et peut envisager un avenir au sein du MHR, une formule gagnant-gagnant pour les deux parties si le joueur parvient à canaliser sa conduite.
Le 4 février, date de la prochaine comparution de Haouas, sera un autre jour de jugement qui déterminera l’évolution de ce partenariat entre l’athlète et son club.
Photo: Anthony Dibon/Icon Sport