Mohamed Haouas de retour à Montpellier : entre seconde chance et polémiques judiciaires

Mohamed HAOUAS
Posté par Bruno Ibanez le 16 avril 2024

Mohamed Haouas fait un retour controversé dans l’élite du rugby français après une série de condamnations judiciaires. Son club formateur, le Montpellier Hérault Rugby (MHR), a annoncé l’engagement du pilier droit pour une saison, conditionné à un comportement exemplaire.

Un retour conditionné par un engagement disciplinaire

Le parcours de Haouas semble être celui d’une rédemption sportive et personnelle. Après avoir été écarté du club de Clermont et s’être engagé avec le Biarritz Olympique en Pro D2 suite à ses démêlés avec la justice, le MHR lui tend à nouveau la main. Selon Le Figaro, le club, champion de France en 2022, souligne l’importance de l’inclusion sociale et la rhabilitation en réintégrant Haouas, tout en conditionnant ce retour à un « comportement exemplaire« .

Une démarche active vers une amélioration personnelle

Mohamed Haouas, dans les déclarations rapportées par Rugbyrama, s’exprime avec gratitude envers le club qui lui offre une nouvelle opportunité :

« Je tiens à remercier le MHR et le président Mohed Altrad de m’avoir tendu la main et de m’offrir une nouvelle chance là où beaucoup m’ont tourné le dos. »

Mohamed Haouas

Haouas a déjà commencé à travailler sur lui-même, avec l’aide d’une association montpelliéraine et annonce son engagement à se donner à fond aussi bien sur le terrain qu’en dehors.

Montpellier, entre choix sportifs et controverses

Cette décision survient dans un contexte délicat pour le MHR qui, actuellement 13e en Top 14, cherche à se maintenir dans l’élite. D’autre part, le club fait face à des turbulences avec le recrutement controversé de Bernard Laporte dans un effort de redressement, ce qui n’est pas sans alimenter les discussions.

Une seconde chance pour Haouas

Montpellier fait le pari risqué de réhabiliter un joueur au parcours judiciaire mouvementé. L’issue de cette démarche est à surveiller, autant sur le plan sportif que sur celui de l’impact que cela aura sur l’image du club et du joueur.

 

 

Photo: Anthony Dibon/Icon Sport