D.R.
Avec le Springbok Bryan Habana, Drew Mitchell est l’autre star venue de l’hémisphère Sud pour renforcer la ligne de trois-quarts de Toulon.
L’ailier australien (29 ans, 62 sélections avec les Wallabies pour 29 essais marqués) explique dans une interview accordée à Midi Olympique pourquoi il a décidé de relever le challenge du RCT : « Après dix saisons passées en Super Rugby et avec les Wallabies, j’avais le sentiment d’avoir fait un peu le tour de la question. Jouer pour l’Australie signifie énormément à mes yeux. Mais à 29 ans, j’ai besoin de relever un nouveau challenge. Jouer à l’étranger et me jauger dans un autre championnat ont toujours fait partie de mes plans. Je veux le faire tant que j’ai encore de l’énergie à revendre. Ma carrière est loin d’être terminée. Aujourd’hui, le Top 14 est sûrement ce qui se fait de mieux sur la planète rugby en termes de joueurs et de compétition. Il y a aussi l’attrait de la H Cup que Toulon va devoir défendre. En tant que joueur de haut niveau, j’ai envie de me frotter aux meilleurs. »
Drew Mitchell évoque ensuite avec appétit son impatience de jouer aux côtés de stars mondiales comme Wilkinson ou Habana : « C’est la chance d’une vie de pouvoir évoluer avec autant de bons joueurs à ses côtés. Certaines mauvaises langues pourraient dire qu’ils ne sont là que pour l’argent. Mais quand je vois le niveau de performance affiché par Wilkinson et Botha à leurs âges, ou même mon pote Gits (Matt Giteau, ndlr) que beaucoup disaient cramé en Australie, je suis admiratif. Ils n’ont rien perdu de leur talent et demeurent des joueurs de classe mondiale. Leur appétit insatiables de titres conduit Toulon vers les sommets. Cela doit être grisant d’appartenir à une telle armada de champions. »