L’actualité du rugby se survit au rythme des déclarations fortes et des enjeux de fin de saison, et c’est Maxime Lafage, demi d’ouverture du RC Vannes, qui a récemment fait des vagues par ses propos des plus engageants.
Une victoire historique aux portes d’un rêve plus grand
Lafage ne cache pas son ambition dévorante : Vannes doit viser plus haut que la seule satisfaction d’atteindre la finale. Après une victoire serrée contre l’ASBH (27-21), il affirme sans détour :
« Si le club est satisfait d’une finale, je n’ai rien à faire ici. On joue pour gagner. »
Maxime Lafage
La tension monte avant l’ultime affrontement
Lafage décrit également comment Vannes s’est remis en selle après une période sans matchs et une première pénalité ratée qui aurait pu leur coûter cher. Soulignant la maturité et le caractère de son équipe, il met en lumière un état d’esprit combatif et solidaire, renforcé par un accueil public comparable à celui d’un « stade vélodrome de Marseille ».
Le pragmatisme et la défense comme clés du succès
Dans un match où la défense solide fut la clef, Lafage insiste sur l’importance de:
« scorer au bon moment »
Maxime Lafage
Et de:
« garder l’avantage au tableau d’affichage »
Maxime Lafage
Relativisant l’esthétique du jeu au profit de l’efficacité et la solidarité, il évoque à demi-mot les similitudes avec les grands affrontements européens récents.
Entrez dans l’histoire ou rentrez chez vous
La détermination de Lafage à célébrer ce moment historique — avec quelques bières, dit-il — est tempérée par l’amertume anticipée d’une possible défaite en finale. Rejeter le statu quo et viser l’ascension en Top 14, voilà ce qui pourrait résumer la mentalité du moment au sein de Vannes, porté par un joueur dont l’appétit de succès semble inassouvi.
Le RC Vannes s’avance ainsi vers un affrontement décisif, chargé d’émotion et de détermination, sous les yeux de leurs supporters fervents et avec un demi d’ouverture qui a clairement posé les conditions de sa présence au club : viser non seulement la victoire en finale de Pro D2 mais aussi la glorification d’une montée en Top 14.