D.R.
Le XV de France peine à exister au sommet mondial. Rugby Transferts propose une idée pour tenter de solutionner le problème. A vous de juger !
Si l’on résume les problématiques qui minent le rugby tricolore et son développement, nous dégageons trois axes de travail majeurs :
-Augmenter la disponibilité des internationaux pour la sélection durant la saison
-Limiter le nombre de matchs afin de gérer au mieux la condition physique des internationaux
-Développer le rugby dans des zones de l’Hexagone qui n’ont pas de vitrine à haut-niveau
Notre idée permettrait de résoudre (en partie) ces trois problématiques à la fois : La création d’une franchise fédérale.
En s’inspirant du modèle italien avec Trevise et l’Aironi Viadana, la création d’une franchise française pourrait ouvrir des perpestives intéressantes. Seule problématique, elle demanderait à ce qu’e la sixième place qualificative en H Cup française lui revienne, au détriment d’un club du Top 14.
Engagée comme treizième formation de Magners League, cette équipe aurait donc 24 journées de de championnat à disputer dans une ligue fermée, auxquelles il faudrait ajouter les matchs de poule et potentiellement de phases finales en H Cup.
L’effectif, composé à 50 % d’internationaux français sous contrat avec la FFR (Rappelons que Philippe Saint-André lui-même a évoqué l’idée d’internationaux sous contrats fédéraux), soit 18 à 20 joueurs, serait par ailleurs composé d’une part de joueurs inscrits sur la liste des chomeurs provale à hauteur de 20 %, et, pour les amener rapidement au haut-niveau, d’une part de jeunes joueurs français du pôle France de Marcoussis.
L’avantage de disputer un championnat en ligue fermée est de pouvoir gérer au mieux le physique de chaque joueur, l’enjeu du match ne nécessitant pas forcément d’aligner ses meilleurs éléments coûte que coûte. En l’occurence, des formations comme le Munster ou le Leinster font largement tourner leur effectif en Magners League et permettent ainsi à leurs jeunes éléments d’obtenir du temps de jeu plus rapidement. Ainsi, chaque international de cette franchise aurait un plafond de temps de jeu à ne pas franchir en accord avec le comité de sélection national.
Basé à Marcoussis pour les entraînements, ce groupe de joueurs pourrait ainsi profiter d’installations haut-de-gamme à moindre frais pour la FFR et surtout pourrait être amener à avoir des contacts plus régulier avec le staff technique du XV de France, ce qui faciliterait le travail de ce dernier.
En attendant la livraison du stade de la Fédération dont elle pourrait être l’équipe résidente, cette franchise pourrait jouer dans différents stades de la moitié nord du pays afin d’offrir un spectacle de haut-niveau à un public qui n’a pas l’occasion de pouvoir apprécier du Top 14 ou de la Pro D2. On peut, par exemple, imaginer une répartition des 15 matchs à domicile sur quatre villes majeures comme Nantes, Rennes, Lille et Strasbourg. De quoi populariser le rugby dans ces zones et booster le nombre de licenciés dans la moitié Nord.
Bien évidemment, le choix du staff technique pour cette franchise reviendrait à la FFR qui pourrait ainsi définir le projet sportif de l’équipe en adéquation avec celui du futur sélectionneur.
Les deux points négatifs du projet sont donc la place enlevée en Top 14 pour la qualification en H Cup mais aussi la concurrence que pourrait représenter la franchise pour le recrutement des internationaux, qui, opposés au plus grandes équipes européennes chaque week-end, évolueraient au plus près de la sélection nationale. Mais, réduire le nombre de matchs des meilleurs, accentuer le temps d’entraînement avec la sélection et solutionner la question de la visiblité du rugby pro au nord de la Loire, c’est déjà pas mal non ?
Alors, qu’en pensez-vous, et selon vous, quelles améliorations faudrait-il apporter à cette idée ?