D.R.
Onzièmes du Top 14 et bien loin des ambitions européennes affichées, les troupes de Mickael Cheika ont déçu tout au long de la saison. Malgré tout, quelques surprises sont apparues. Comme Martin Rodriguez Gurruchaga ou Rémy Bonfils, et des tauliers, comme Lionel Beauxis, qui ont tenu leur rang.
Martin Rodriguez Gurruchaga : Le public français l’avait découvert lors des tests matchs de l’été dernier, lorsque l’Argentine avait écrasé le XV de France. Pour sa première saison dans la capitale, le polyvalent puma (il peut évoluer à l’ouverture, au centre et à l’arrière) a signé une saison encourageante avec 21 matchs en Top 14 (pour deux essais, dont un somptueux en début de saison à Toulouse) et 5 en Challenge Européen. Dans une ligne de trois-quarts largement remodelé à l’intersaison, il s’affiche comme un des cadres de la saison à venir.
Rémy Bonfils : Inconnu en début de saison, le jeune talonneur (22 ans) a su tirer profit des blessures de Dimitri Szarzewski et Laurent Sempéré pour enchaîner les titularisations à partir du mois de mars. Sobre et efficace, il a montré des qualités intéressantes, et a même disputé en intégralité la finale du Challenge Européen contre les Harlequins. Il fut une des rares éclaircies dans une morne saison pour le Stade Français.
Lionel Beauxis : Si le club de la capitale a atteint la finale du Challenge Européen, il le doit en grande partie à son ouvreur international. Grand artisan de la victoire en demi-finale contre Clermont, il a également inscrit 12 points lors de la finale contre les Harlequins. En championnat, il a livré une saison pleine, avec 23 titularisations, en portant les siens à bouts de bras, comme à La Rochelle par exemple. Après cinq saisons dans la capitale, il évoluera la saison prochaine au Stade Toulousain.