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Le top de la finale : Gürthro Steenkamp

illustration Toulouse pack2 (Fred Guin) 3
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Frédéric Guin

Vainqueur de Toulon (18-12) samedi au Stade de France, le Stade Toulousain a remporté son 19ème Bouclier de Brennus, le 10ème sous l’ère Guy Novès.

Toutefois, comme l’année dernière contre Montpellier, les Rouge et Noir ne se sont pas lancés dans du jeu à outrance pour faire la différence et n’ont pas marqué d’essai. Comme face aux Héraultais, les Stadistes ont appuyé sur leur secteur fort lors des matchs à élimination directe, la mêlée.

Dans ce secteur de jeu, un homme a particulièrement brillé, il s’agit de Gürthro Steenkamp. Blessé à la hanche en novembre dernier, le gaucher sud-africain a rechuté en mars dernier. Mais, pour le bien du Stade Toulousain, il est revenu au meilleur moment, lors des phases finales.

Dynamique et puissant

Jean-Baptiste Poux forfait en raison d’un problème au biceps, c’est lui qui a été aligné pour la finale face au RCT. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette titularisation a été une franche réussite. Surpuissant et impressionnant en mêlée fermée face à Davit Kubriashvili, le Springbok (38 sélections) n’est pas étranger dans les sept pénalités obtenus par le Stade Toulousain dans ce secteur de jeu.

Mais, outre sa prestation majuscule en mêlée, l’ancien joueur des Bulls, qui fêtera ses 31 ans demain, a su se montrer disponible et tranchant dans le jeu, à l’image de cette action avec son compère Census Johnston en fin de première mi-temps dans les 22 mètres varois.

« Ce type est un phénomène ! ». A l’image des 80 000 spectateurs du Stade de France, son coéquipier Patricio Albacete a été bluffé par la prestation de Steenkamp, élu meilleur Springbok en 2010 devant les stars que sont Bryan Habana ou Schalk Burger. Une chose est certaine à l’issue de cette finale farouche dans le combat, la succession de Daan Human semble toute trouvée.

Nicolas Werquin

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