D.R
Exilé une seconde fois en Afrique du Sud après un retour délicat à Toulouse, Frédéric Michalak revit à Toulon.
Mourad Boudjellal peut avoir le sourire. Quand il a fait signé Frédéric Michalak au mois de décembre l’an dernier, personne ne croyait au retour de l’ancien ouvreur international. Depuis son premier départ en Afrique du Sud, Frédéric Michalak n’était plus le même. Durant les quatre années de l’ère Lièvremont en équipe de France, l’ancien toulousain n’a été appelé qu’à cinq reprises alors qu’il comptait près de 50 sélections. Mais après un Super Rugby 2012 de très haut niveau, Frédéric Michalak est arrivé gonflé à bloc au RCT.
9 en club, 10 en sélection
Et sous les ordres de Bernard Laporte, il a brillé. Alors qu’il avait été recruté pour jouer à l’ouverture, c’est finalement à la mêlée, associé à Jonny Wilkinson, qu’il a prouvé qu’il était l’un des meilleurs joueurs français. Philippe Saint-André n’a donc pas hésité à lui donner sa chance en Equipe de France. Et le paradoxe qui l’a suivi tout au long de sa carrière lui colle encore à la peau. Car c’est à l’ouverture qu’il nous régale sous le maillot Bleu. Face à l’Australie, il a frappé un grand coup. Toulon a réussi la bonne pioche et Michalak a fait le bon choix !