Le Stade Français a-t-il assez recruté ?

paris 50
Posté par redac le 21 août 2014
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D.R.

Très ambitieux à l’aube de la saison dernière, le Stade Français, par le biais de son président Thomas Savare, s’était montré très entreprenant sur le marché des transferts.

Désireux de renouer avec les succès des années Max Guazzini et les joies d’une qualification, le club de la capitale avait frappé fort, à coups de stars sudistes. Seulement voilà, une fin de saison catastrophique et un barrage pour la Coupe d’Europe complètement raté ont échaudé les dirigeants. En conséquence, l’intersaison n’a engendré que cinq arrivées pour une dizaine de départs. Suffisant pour un effectif que l’on a dit à bout de souffle entre mars et mai dernier ?

A priori non, puisqu’une équipe ayant souffert physiquement l’an dernier se trouve amputée de certains membres sans s’être renforcée, du moins quantitativement. Exemple au centre avec le départ de Rodriguez. Autant dire que la tâche s’annonce difficile pour des Parisiens qui semblent partir sur les mêmes bases que l’an dernier mais avec des moyens restreints, quand ses concurrents ont encore énormément investi. De plus, l’entraineur des avants Patricio Noriega, qui a fait de la mêlée stadiste une machine à avancer, est parti entrainer Bayonne.

Cependant, et si le meilleur recrutement parisien avait été réalisé en interne ? On voit mal en effet Morné Steyn et Digby Ioane ne pas retrouver leur véritable niveau, après désormais près d’un an d’adaptation. A eux de répondre aux attentes placées en eux. Sans oublier les jeunes formés au club, Jules Plisson, Jonathan Danty, ou encore Rabah Slimani, à qui la saison dernière aura permis d’engranger de l’expérience. Mais pour pallier les doublons à venir, dont le club sera surement victime, avec la blessure longue durée du « match winner » Hugo Bonneval et les éventuelles blessures, on est en droit de s’interroger quant à la qualité du recrutement parisien.

Si les internationaux Raphael Lakafia et Hugh Pyle apporteront sans doute une nette plus-value, que le jeune pilier Oleon est pétri de qualités, et que Julien Tomas apportera une solution de rechange à la mêlée, est-ce suffisant pour une équipe dont la volonté est d’en fin disputer les barrages ? C’est notre débat.