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Le stade français peut-il retrouver les sommets?

paris 20
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D.R.

Club phare des années 2000 de par ses résultats (4 titres de champion de France, finale de H Cup en 2005) et la personnalité de son président atypique, Max Guazzini, le stade français a depuis quitté le devant de la scène pour s’installer dans le ventre mou du top 14. 

Le club de la capitale ne s’est en effet plus qualifié pour les phases finales depuis 2008 et enregistre depuis 3 saisons des statistiques, à l’extérieur, de relégable. Seule consolation pour les supporters, deux finales de challenge européen, jouées en 2011 et la saison dernière… trop peu pour un club de cette envergure, qui remplissait régulièrement le stade de France. Cependant, l’arrivée du nouveau stade Jean Bouin conjuguée à celles de joueurs de classe internationale (Steyn, Ioane…) ainsi que de l’entraineur Gonzalo Quesada semblent être la promesse du renouveau de l’équipe parisienne.

Des recrues stars et revanchardes

Le recrutement du stade français peut laisser espérer le meilleur. Les dirigeants ont réussi à attirer Morné Steyn (45 sélections), le buteur et demi d’ouverture des springboks, un des meilleurs ailiers de la planète en la personne de l’australien Digby Ioane (35 sélections), ainsi que le pilier international samoan Saukaria Taulafo et le pilier également international sud-africain Henrik Van der Merwe (4 sélections). En plus de ce recrutement haut de gamme, le stade français comptera dans ses rangs des joueurs expérimentés de notre championnat, le pilier géorgien Davit Kubriashvili et le troisième ligne Sylvain Nicolas, qui auront à cœur de retrouver leur meilleur niveau après des saisons durant lesquelles ils n’ont pu s’exprimer totalement, en raison d’une concurrence accrue, respectivement à Toulon et à Toulouse. Enfin, le choix de Gonzalo Quesada, qui a enchainé 11 victoires de rang l’an passé avec le Racing, qualifiant ainsi son équipe pour les barrages dès sa première année à la tête d’un club de haut niveau, semble être judicieux.

Une concurrence exceptionnelle

Malgré ce recrutement réussi, du moins sur le papier, le stade français, qui semble avoir les qualités pour regoûter aux phases finales, risque d’être encore un peu court face aux armadas que constituent le Racing, Toulon et les habitués des matches couperets que sont Toulouse et Clermont. Ils devront également faire face aux outsiders Perpignan, Biarritz, et Bayonne, sans oublier le champion en titre castrais. De plus, certaines recrues ne seront disponibles que fin octobre, après le four-nations. C’est le cas pour Steyn et Ioane.

Dans un top 14 qui n’a jamais semblé si élevé, le stade français peut-il selon vous retrouver les sommets dès cette année ? C’est notre débat.

Thomas Michel

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